1ère partie

Les températures sont assez froides en cette période de l’année, la pluie est également fréquente sur l’ensemble de la région. Ce soir-là n'était pas bien différent des autres, un léger brouillard et un froid glacial parcourait la végétation effrayantes de Hishene, la forêt dite maudite. L’astre nocturne peine à se faire une place à travers les feuillages épais et humides, mais quelque part, au pied d’un immense arbre, gît une silhouette. Cette forme ne semble pas vivante, aucun signe de respiration, d’un quelconque mouvement, d’une minuscule conscience … Et pourtant, comme réveillé d’un cauchemar affreux, la silhouette sursaute et se redresse, le souffle court, le visage tiré par la panique. Une certaine difficulté à respirer se fait entendre, le regard semble perdu dans le vide, et pourtant cherche un repère, quelque chose qu’il connaît … Mais rien. La seule chose qui lui reste en mémoire est son nom, Loki.

Le Gamer se réveille dans la forêt de Hishene, au beau milieu de la nuit. Il fait froid, l’air est humide, et un fin brouillard recouvre la forêt d'un manteau lugubre, aidé par les faibles rayons lunaires.

Le Gamer trouvera, quelque part, dans son premier poste, l'arme de sa classe. Une arme en bois.

Objet à ranger dans l'Inventaire

De la profondeur de ta conscience, tu sentis quelque chose mouiller ton corps. Par réflexe, comme si le sommeil ne pouvait t’empêcher de bouger, tu passas ta main sur ton visage pour essuyer cette sensation peu agréable. Tu fronças les sourcils en sentant que l’eau ne s’arrêtait pas de t’envahir, de te tremper et par la même occasion, coller tes vêtements à ta peau. Tu ouvris alors les yeux et, en rencontrant ton environnement, ta tête se mouva de droite à gauche à la recherche d’une explication, un indice, qu’importe. Quelque chose qui t’indiquerait où tu te trouvais. Tu te levas rapidement, puis haussas les épaules chassant ces pensées pour le moment, il fallait que tu t’abrites. L’air ambiant ne te dérangeait pas plus que cela, ton corps était habitué aux basses températures et diverses intempéries, cependant tu ne savais pas où tu pourrais trouver un toit de fortune. Ce qui était certain, c’était qu’en restant couché sur les racines d’un arbre géant, tu ne trouverais pas grand-chose.

La confusion commença à te gagner alors que tu essayais de réfléchir sur le « comment tu t’étais retrouvé ici ». Ton cerveau était rempli de questions et de vide, aucun souvenir ne regagnait la surface. Tu y penserais plus tard, ce n’était pas très important. Tu t’abritas temporairement sous les immenses branches épaisses, espérant que la foudre ne viendrait pas te frapper, et pris quelques secondes pour regarder autour de toi, à nouveau. La situation exigeait un peu d’organisation, tu n’étais pas bien dans cette tenue, mouillé et sale. Après un soupir d’encouragement, tu avanças de quelques pas pour descendre avec précaution des racines, tu gagnas une autre partie de la forêt. Tu ne savais pas trop dans quoi tu marchais à présent, le léger brouillard présent ne te permettait pas de connaître avec précision le chemin que tu empruntais. Tu étais en quelque sorte … Perdu. Perdu dans tes pensées, perdu dans ton environnement, perdu sur ton but. Tu ne faisais que marcher, encore et encore …

La fatigue commença à te gagner, la faim également. Tu avais perdu le fil du temps, la végétation dense et la forte pluie t’empêchaient de savoir où se trouvait la lune exactement. Difficile de savoir quelle heure il était environ au moment-même où tu te posais la question. Tes jambes lâchèrent, la tête ailleurs, tu trébuchas à cause d’une petite bute de mousse humide. Tu tombas le visage le premier, t’étalas de tout ton corps sur le sol boueux. Tu te relevas immédiatement pour éviter de mourir noyé dans des eaux sales. La pluie continuait de se déverser sur la forêt et se glissa sur toi pour laver la terre sur ta peau mais ce n’était pas suffisant pour que tu te sentes nettoyé. Tu restas quelques minutes sur les genoux, le visage relevé vers le ciel noir de nuages. Tes paupières se rencontrèrent, tu avais envie de dormir, ou peut-être de te réveiller dans un lit douillet pour te rassurer que tout ceci n’était qu’un mauvais rêve. Tu étais exténué, si on t’avait dit que le début de ton aventure serait aussi éreintant … Tu entendis des craquements dans ton dos et ni une ni deux, tu te remis sur pied pour reprendre ta route. Il ne serait pas malin de tomber sur une créature dans cet état, et surtout, désarmé. Tu n’avais pas vraiment eu le temps de réfléchir, ton corps avait bougé de lui-même.

Un nouveau bruit t’interpela, mais cette fois-ci, c’était le vent. Celui-ci semblait vouloir te dire quelque chose, et aussi étrange que cela puisse paraître, tu suivis la source du souffle et après environ cinq minutes, quelques planches de bois pourries se dressèrent devant toi. Il s’agissait sûrement du reste d’un petit abri, il n’y avait pas grand-chose à voir, et tu ne savais même pas pourquoi ton instinct t’avait conduit ici. Tu hésitas à t’en aller directement, mais ta curiosité l’emporta ; tu enjambas l’entrée effondrée pour commencer à regarder un peu partout. Ton regard fut attiré par un long bâton de bois, parfaitement taillé, et tu te fis la réflexion que cela pourrait éventuellement te sauver la vie. Tu tiras donc dessus, celui-ci étant coincé sous des morceaux de verre et de bois, et … Ce n’était pas du tout un bâton ordinaire, mais une lance. La pointe n’était pas abîmée, et l’arme n’était pas trop lourde pour toi. Dans ton malheur, tu avais de la chance. Tu restas ainsi, à fixer la lame pointue, un sentiment d’excitation parcourue ton échine, suivi d’un frisson et d’une légère grimace de dégoût en constatant ton état de saleté avancé.

Tu gardas bien en main ton nouveau moyen de défense, et continuas quelques instants de chercher d’autres objets utiles, mais tout était moisi, humide et inutilisable. Tu haussas alors les épaules et repris le chemin vers une possible sortie de cet endroit lugubre.

2ème partie

Après un certain temps passé dans la forêt de Hishene, l'aventurier voit enfin la sortie de cette galère. Devant lui, des immenses plaines de verdure, des chemins de terre et de pierre, et une ambiance totalement différente de sa précédente mésaventure. Encore un peu déboussolé par ce qu'il lui arrive, l'aventurier continue son chemin, et suit la première route qu'il voit. Après tout, il finira bien par trouver quelqu'un, pour poser toutes les questions qui le tourmentent.

Après quelques minutes de marche, il entend des cris de détresse au loin, et se précipite vers la source de la panique, pour découvrir un Marchand qui se fait attaquer par deux créatures. Son instinct lui dicte d'aider cette personne, et sans se faire prier, il entame le combat.

Le Gamer finit par sortir de la forêt et découvre les plaines autour de la capitale. Sur sa route, il rencontre un Marchand qui est attaqué par deux monstres de verdure ; le Gamer lui vient immédiatement en aide.

Le dé "récompense mobs" devra être tiré une fois en même temps que la publication du poste (comment lancer un dé). Et l'objet obtenu sera à ajouter à l'inventaire.

Le Gamer n'a aucune capacité particulière, les coups seront donc basiques.

Créatures rencontrées

Feremo niveau 1


Hachiki niveau 1

Tu étais incapable de compter les minutes passées dans cette forêt maudite. Tu avançais sans savoir où te diriger exactement, et pour quelqu’un comme toi, c’était difficile de ne pas bouillir à l’intérieur. Tu avais rencontré une multitude d’insectes et avais entendu autant de bruits étranges et différents dans ces bois, tu n’avais qu’une envie : en sortir. Alors qu’un nouveau craquement de branches mortes sur le sol te fit sursauter et faire volte-face tout en marchant à reculons, tu te pris pour la énième fois les pieds dans une racine sortant de la terre boueuse. Ton corps tomba alors en arrière, sans pouvoir te tenir à quoi que ce soit, tu chutas … Et ta tête rencontra le sol avec force, ce qui te fit voir des petits loups courir au dessus de toi. Tu roulas lentement sur le côté, la main tenant ton front, tes yeux ne voyaient pas bien, la fatigue, la faim, l’épuisement psychologique de la forêt et la chute t’avaient littéralement achevé. Tu n’en pouvais plus de ces bois, tu voulais en sortir et tu donnerais n’importe quoi pour que ce soit le cas.

Tu lâchas un soupir de motivation, parce que rien n’était plus lâche que l’abandon, mais lorsque tes yeux réussirent à se poser sur un point, tu remarquas sur ta main porteuse de la neige. Tu haussas un sourcil avant de lever rapidement la tête sur le paysage. Tu avais du mal à voir, tu avais du te cogner vraiment fort pour que tu sois étourdi de cette façon, mais tu pouvais être sûr d’une chose : tu étais sorti de la forêt. Malgré la froideur de ton visage et l’absence d’expressions sur tes traits, tu avais envie de crier de joie. Tu te posas sur tes genoux, avant de te relever avec grâce, pour correctement faire face à ton nouvel environnement. Pas de feuillages denses, pas de pluie glacée, pas de bruits étranges, tu avais l’impression d’être dans un nouveau monde. Tu restas quelques instants dans la nuit, en silence, à observer ce qu’il y avait devant toi. C’était incroyablement magnifique et tu restas en admiration durant quelques minutes.

Et puis le froid vint mordre tes joues. Tu étais affaibli, sale, tes vêtements ne tenaient pas chaud, et tu avais un mal de tête qui s’était installé. Pénible. Cette situation était vraiment pénible. Tu t’aidas de ta lance pour te relever convenablement et sans user trop de tes pauvres forces. Tout ce que tu pouvais faire à présent, était de marcher. Encore. Ta cadence était beaucoup moins soutenue, beaucoup plus détendue et lente que dans la forêt. Tu n’avais pas tant de craintes que cela dans ton nouvel environnement, mais il fallait à tout prix que tu trouves- Tes pensées s’arrêtèrent subitement lorsque des cris te parvinrent au loin. Tu fronças les sourcils, écoutant à présent le silence pesant qui régnait autour de toi. Tu étais comme une statue, tu respirais très doucement pour être sûr de ne pas entendre des voix. « À l’aide, quelqu’un !! » Ni une ni deux, tu retrouvas la force de courir le long du chemin pour découvrir un homme dans une situation délicate. Il tentait de donner des coups de sac à des créatures qui fonçaient sur lui, mais ces dernières n’avaient absolument pas peur.

Tu pris une inspiration et t’élanças alors dans l’action pour sauver cet homme. Tu pinças les lèvres d’appréhension et t’occupas du Hachiki qui lançait des boules de terre tout en essayant de sauter sur l’homme en difficulté. De ta lance, tu effectuas une attaque à longue portée en étendant ton bras, le bâton dans la continuité, la lame toucha la créature qui recula de surprise. Le Ferremo te chargea, tu roulas sur le côté pour esquiver son coup de pied, et entrepris une attaque rotative pour le tuer d’un seul coup. Le Hachiki balança sur toi un projectif de terre que tu reçus sur le coin de la tête, tu titubas, manquas ton attaque et tombas sur un genou à cause de ta sortie de forêt brutale. Cependant, tu te ressaisis rapidement en levant ton arme. Le Ferremo fonça de nouveau sur toi et s’empala sur la lame aiguisée, disparaissant ensuite dans un nuage de fumée. Quant au Hachiki, il bondissait jusqu’à toi dans l’espoir de pouvoir te mettre un coup de tête, mais tu te relevas, glissas sous lui lors de son saut et jouas avec le bâton dans ta main pour le projeter vers l’arrière, assénant un coup fatal au monstre restant. Lui aussi disparut dans un petit nuage de fumée. Tu restas ainsi par terre, un genou au sol, l’autre te soutenant du mieux qu’il pouvait, tu étais épuisé, comment allais-tu te relever …

3ème partie

Après le combat, le marchand remercie l'aventurier de lui avoir sauvé la vie. Il exagère ses propos en lui racontant que sans son intervention bénie des Dieux, il aurait perdu sa fortune, ses marchandises, et sûrement la vie. Le Marchand invite l'aventurier à se reposer tandis qu'il rassemble ses affaires. Pendant ce temps, le sauveur raconte le début de son périple et exprime son inquiétude concernant ses souvenirs. Touché par ce récit, Marchal (le Marchand) lui offre une carte de la région et propose de continuer leur route ensemble jusqu'à la Capitale, Elsia, afin de trouver une solution sur place.

Deux heures de voyage plus tard, le Héros se trouve désormais devant les portes de l'immense forteresse que représente Elsia. Marchal le conduit directement à l'Auberge du Soleil Levant, et explique rapidement la situation à, Aube, la Maîtresse du lieu, qui accepte d'héberger gratuitement l'amnésique pour une nuit.

Le Gamer est remercié par le Marchand, ce dernier lui propose de rejoindre la capitale. Il rencontre Aube et se voit offrir une chambre dans laquelle le Coffre Fort du Gamer se trouve. Récupération du Starter Pack possible dans le sujet suivant.

Vous pouvez interagir librement avec Marchal et Aube, les faire parler, bouger, etc. Se fier à l'image fournie des PNJ dans les posts du GM plus haut pour imaginer leur personnalité, mais ne pas les travailler plus que de raisons.
Le rp devra se terminer sur l'aventurier qui s'endort. Le sujet sera ensuite terminé.

Tu n’avais pas la force de te relever, de faire le moindre mouvement. Les deux créatures étaient vaincues et tu avais sauvé le Marchand, c’était le principal. Tu n’avais jamais ressenti ce genre de fatigue, c’était étrange comme cet univers pouvait tout changer, radicalement. Tu sentis une petite tape sur ton épaule, ton regard surmonta alors ton dos pour apercevoir le pantalon flottant du Marchand. Tu levas alors les yeux sur son visage pour y lire une certaine inquiétude. « Merci mon bonhomme ! Tu m’as sauvé la vie, tu es blessé ? Tu devrais récupérer la potion qu’un des monstres a laissé et la boire maintenant si tu veux mon avis ! » Tu haussas un sourcil, et détournas ton attention sur le petit objet en surbrillance qui semblait voler au-dessus du sol. Tu te forças à te redresser tant bien que mal grâce à ta lance de fortune, et t’approchas de l’objet. Tu tendis la main et attrapas  la potion pour ensuite en lire la description : Restaure les points de vie et supprime l’état de fatigue. Bien que tes traits n’affichaient rien de plus qu’un épuisement mortel, tu étais content que cette récompense te tombe dessus. Sans perdre de temps, tu bus le contenu de la potion d’une traite, et le flacon disparut presque aussitôt la dernière goutte avalée.

C’était comme si on venait de te ressusciter, tu te sentais un peu plus vivant, tu pouvais bouger librement et même marcher. Sans doute que tu pourrais te battre à nouveau. Mais ce n’était pas le moment. Le Marchand revint vers toi avec un grand sourire, son attitude venait de changer du tout au tout. « Et bien mon gars, tu en avais bien besoin ! Je ne pourrai jamais te remercier assez pour ce que tu as fait pour moi. Sans toi, j’aurai été perdu, ces créatures se sont mises à m’attaquer sans raisons. J’ai bien failli perdre mon argent et ma marchandise … Je veux dire la vie. Tu m’as sauvé brave jeune homme !! Mon nom est Marchal, je suis un Marchand Itinérant qui parcourt la région de Zabcia à la recherche de denrées rares ! Mes explorations sont parfois dangereuses mais ce n’est pas en restant assis qu’on fait fortune ! » Un rire sortit de sa bouche. Tu te contentas de l’écouter parler, tout en observant les alentours. La nuit ne semblait pas vouloir disparaître pour laisser place au soleil ou au moins la lumière du jour, mais les paysages enneigés étaient quelque chose de presque féeriques.

« Quel est ton nom ? » Tu clignas plusieurs fois des yeux en reportant toute ton attention sur le type que tu avais sauvé quelques minutes auparavant. « Loki. » Il voulut poser à nouveau sa main sur ton épaule mais cela provoqua un léger recul de ta part. Il ne te prendrait pas par surprise deux fois, une c’était déjà bien assez. Il ne sembla pas remarquer ton attitude désinvolte, se contentant de parler. « Raconte moi d’où tu viens Loki, tu as l’air perdu ! » Il commença à rassembler ses affaires ; dans la bagarre, il avait égaré quelques items, mais aussi quelques pièces sur le sol. Tu pris donc le temps de t’observer, ta tenue sale, tes petites mains que tu ne remarquas que maintenant (et cela te changeait beaucoup), ton corps fin sans muscles saillants comme dans la vraie vie, tes tatouages sur les bras jusqu’aux doigts … Tu fronças les sourcils, et décidas de te confier, après tout, tu ne perdrais rien au change et peut-être qu’il se tairait. La vérité était que tu espérais qu’il ait la solution à ton problème. « Je me suis réveillé dans la forêt de Hishene … Je ne me souviens de rien à part mon prénom. Chaque fois que j’essaie de me rappeler, je ne trouve que le néant … » Tu laissas flotter un silence avant de le regarder remettre son sac à dos sur ses épaules. Il semblait prêt à partir quelque part.

« Voilà une situation bien étrange … Tu n’as donc aucune information sur ta famille, ta maison. Hm … » Il semble réfléchir sérieusement à ton problème, preuve d’altruisme de sa part, c’était en quelque sorte agréable. « Je vais te conduire à la capitale. Pour te remercier de m’avoir sauvé la mise, je t’aiderai du mieux que je peux. » Tes yeux fatigués fixèrent Marchal avec un degré d’émotion plus élevé que d’habitude, tu n’avais pas les mots pour décrire ce qu’il faisait. En soi, ce n’était qu’un bout de voyage, mais cela te rassurait de ne pas continuer seul, dans un monde que tu ne connaissais pas du tout. « J’aimerai te donner cette carte. Tu vois, nous sommes ici … » Il t’indiqua de son doigt l’emplacement. « Et je vais t’emmener jusqu’à Elsia, la capitale du pays de Nael. Peut-être que là-bas, nous pourrons en savoir plus sur toi. Tu es d’accord ? » Tu acquiesças tout en regardant le trajet à faire, cela semblait assez long, peut-être valait-il mieux se mettre en route immédiatement.

Le voyage passa plus vite que ce que tu avais imaginé au départ. La présence de Marchal avait quelque chose de rassurant en soi. Cela devait être un effet naturel du personnage, mais cela avait le don de te rendre curieux. Tu avais passé ton temps à apprécier le paysage, profitant de la chaleur de la couverture que le Marchand t’avait prêté pour la route. La nuit, les routes n’étaient pas si sûres, Marchal t’avait prévenu des rôdeurs, des voleurs et toutes sortes de créatures. Tu avais donc espéré très fort que rien ne viendrait entraver ton bout de chemin, tu voulais juste reposer tes pauvres petites jambes.

Elsia était une immense forteresse de pierre, haute, sécurisée par de nombreux gardes, un endroit dans lequel on n’avait pas envie de faire un pet de travers au risque de se retrouver au pilori, voire pire. Tu te gardas de vouloir visiter malgré ta curiosité grandissante pour ce nouvel endroit. Marchal te dirigea en premier lieu dans une Auberge qu’il connaissait très bien. Il te laissa quelques instants à une table qu’il avait choisi, là où la lumière ne t’agresserait pas la rétine. La douce lueur des bougies était agréable, la chaleur du lieu était plus que réconfortante après tout ce voyage … Tu sentais tes paupières lourdes de fatigue, et si tu n’avais aucune manière, certainement que tu te serais endormi assis ou couché sur la table en bois. Tu soufflas pour essayer de garder une certaine concentration, mais tu avais un mal fou à regarder devant toi.

Seulement quelques minutes après, Marchal revient vers toi aux côtés d’une femme. « Loki ? Je suis Aube, la maîtresse de l’Auberge du Soleil Levant. Marchal m’a expliqué ta situation, mon pauvre, cela ne doit pas être facile … Qu’est-ce que tu dirais d’un bon bain chaud et d’un lit douillet pour ce soir ? » Tu fronças les sourcils, pensant déjà au lendemain, que ferais-tu ? « Ne t’inquiètes pas pour la suite, tu devrais déjà profiter de quelques heures de sommeil. Vu ta tête, à mon avis, tu ne tiendras pas longtemps ! » Les deux amis ricanèrent gentiment ensemble, tandis que tu te contentas de baisser la tête en acquiesçant poliment. On te montra alors ta chambre pour la nuit, le lit te donnait envie de te jeter dedans. Aube te laissa là le temps d’aller préparer un bain. Ton erreur fut de t’asseoir sur le matelas, et toucher les draps à l’odeur de lessive, te laissant totalement aller à Morphée qui ne prit que quelques secondes à venir te chercher.