Derniers sujets
» Teyolia
Yasuhisa Katsuki ; re-birth Emptypar Invité Mar 30 Mar - 10:20

» Fermeture d'OTEC
Yasuhisa Katsuki ; re-birth Emptypar Yasuhisa Katsuki Mar 30 Mar - 9:36

» Votes de mars
Yasuhisa Katsuki ; re-birth Emptypar Tamafune Kikyo Sam 27 Mar - 19:20

» Vaincre sa timidité || PV Bala
Yasuhisa Katsuki ; re-birth Emptypar Sarasvati Bala L. Jeu 25 Mar - 7:28

» Rencontres hasardeuses forcées par le destin (PV Miyuki)
Yasuhisa Katsuki ; re-birth Emptypar Yasuhisa Katsuki Mar 16 Mar - 22:48

» Medical appointment (ft. Ohno Hideaki)
Yasuhisa Katsuki ; re-birth Emptypar Saito Miyuki Mar 16 Mar - 19:00

» MAJ du 26/02/2021
Yasuhisa Katsuki ; re-birth Emptypar Sarasvati Bala L. Dim 14 Mar - 18:56

» [SCARLETT] Livre 1. La naissance d'un Héros.
Yasuhisa Katsuki ; re-birth Emptypar Game Master Ven 12 Mar - 19:25

» Avatar à thème
Yasuhisa Katsuki ; re-birth Emptypar Ohno Hideaki Jeu 11 Mar - 16:08



 :: Vie Surveillée :: Passeport :: Passeport délivré Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Yasuhisa Katsuki ; re-birth
Yasuhisa Katsuki
Yasuhisa Katsuki
Yasuhisa Katsuki
✦ Loki ✦ Niveau 2
Date d'inscription : 07/11/2020
Messages : 600
Ft : Trafalgar Law (One Piece)
Réputation : 575
Métiers/Etudes : Tatoueur et perceur dans une boutique
Yasuhisa Katsuki
Lun 7 Déc - 12:57

Yasuhisa Katsuki

Ft Trafalgar Law (One Piece)

Yasuhisa Katsuki ; re-birth Xmxd
Nom ; Yasuhisa
Prénom(s) ; Katsuki

Date de naissance ; 07/08/2005
Âge ; 25 ans
Lieu de naissance ; Tokyo, Japon

Origines ; japonaises
Nationalité ; japonaise

Genre ; masculin
Orientation sexuelle ; il ne sait pas vraiment ... ce qui est certain à l'heure actuelle, c'est qu'il entre dans la case de "sadique sexuel".

Situation ; célibataire et pour dire vrai, il ne sera sûrement jamais en couple avec quelqu'un.
Statut social ; modeste +. Il a un job tout à fait normal, qui lui apporte de quoi vivre normalement. Ses activités extra lui permettent de se payer du matériel tech comme le casque pour Memoria par exemple.
Métier ; son parcours est plutôt chaotique, il a travaillé dans une épicerie de nuit, dans un magasin de vêtements pour homme (ce qui lui a donné un certain sens de la mode bien à lui), dans un petit restaurant en tant que serveur, dans un coffee shop à un moment donné, dans un "manga store" en tant que vendeur et conseiller au rayon BL ... Il en a ensuite passé son diplôme d'hygiène pour se lancer dans le tatouage.

Passe-temps ; dessiner des portraits, nourrir le chat en bas de chez lui, fumer une cigarette dehors, jouer à Memoria, tatouer et percer les gens, boire du café.
Rêve(s) ; être libéré de son fardeau, sentir le poids de ses chaînes s'alléger, rien qu'un peu.

En bref ; maniaque, très prudent, a des tocs, ouvert d'esprit, adore les mangas hardcore avec du sang et de la torture (physique et/ou psychologique -judge & doubt blblbl), ne tutoie jamais, hautain, sarcastique, égoïste à souhait, tempérament de feu mais grande patience, déteste qu'on pose trop de questions sur lui, regard vide ou rempli de folie, aime essayer plein de trucs, la pluie et le calme de la nuit, le café, manger, intelligent, fort physiquement, instable psychologiquement, s'adapte à tous types de situation, distant, méfiant, fumeur. Un air dérangeant plane souvent sur son visage ...

son apparence est calme bien que trop fermée, il ne fait confiance à personne mais il y a encore beaucoup de choses à apprendre sur le côté relationnel ... clairement, il ne sait pas comment faire, il n'est pas à l'aise lors des discussions anodines, ou quand on l'aborde pour lui demander son numéro par exemple (il est populaire à sa façon). il a des tendances sexuelles particulières mais ça ... on va pas développer maintenant.

Tu vérifies deux fois le nom sur la porte de ton appartement avant d'y entrer. Il y a toujours ce sentiment de ne pas être le bienvenu dans cet endroit. Tu tournes le verrou même quand tu es à l'intérieur, et tu reviens vérifier au moins une fois avant de te coucher.

Tu n'as pas d'animaux de compagnie, parce que tu n'as pas le temps de t'en occuper, mais tu n'es pas contre l'idée d'aller nourrir des chats errants qui traînent près de chez toi ... Tu le fais d'ailleurs assez souvent.

Tu adores lire des mangas, peu importe le style et le public visé, il y a de tout dans ta bibliothèque, mais ceux que tu gardes précieusement, ce sont des contenus très ... Particuliers. Tu préfères lire des mangas plutôt que des bouquins, parce que les images en disent plus longs que les discours.

Tu es maniaque. Ton appartement ne contient pas une seule trace de poussière, les fenêtres sont ouvertes à des heures régulières afin que le jour et la chaleur/fraîcheur (dépendant de la saison) puissent entrer dans les pièces, sans non plus avoir d'insectes. Contre ceux-ci, tu es d'ailleurs sans pitié. Si on entre chez toi sans ta permission, tu ne réfléchis pas deux fois avant d'agir. Et cela vaut aussi pour n'importe qui d'autre.

La politesse est quelque chose d'incorporé dans ta façon de parler. Tu n'appelles pas les gens par leur prénom et tu ne te formalises jamais non plus avec -chan, -kun. Il ne semble y avoir que -san dans ton vocabulaire. Le "vous" est également présent, tu as beaucoup de mal à tutoyer, même les collègues que tu connais depuis plusieurs mois maintenant, malgré l'univers du tatouage très familier. Lorsque tu te présentes à quelqu'un, tu es juste "Yasuhisa". Seule ta mère a le pouvoir de t'appeler par ton prénom.

Tu as appris à contrôler le tempérament de feu qui coule dans tes veines. Bien que tu sois quelqu'un de naturellement patient (découlant des longs jours de torture), certains sujets sont sensibles. Comme le fait de violer ta vie privée ou de vouloir trop te connaître. Tu ne cherches pas à avoir d'amis, tu es en ville pour être libre, pas pour jouer avec de potentielles victimes.

Depuis que tu as découvert la vraie vie, celle de la capitale, celle qui bouge, loin des arbres et des montagnes, loin du côté très privé du traditionalisme de ton village natal, tu n'hésites pas à essayer diverses choses. En passant par les vêtements, puis les couleurs de cheveux, les lentilles, les accessoires, et il semblerait que tout te va bien, alors oui, tu te fais plaisir.

Le ton que tu emploies énerves souvent les autres, tu parles toujours froidement, avec un air hautain, et tu aimes provoquer. Tu réfléchis toujours à ce qui est le mieux pour toi, même dans une conversation anodine.

Tu ne fréquentes pas si souvent les endroits blindés de monde, tu préfèreras les librairies pour acheter des mangas, des boutiques pour changer de style vestimentaire, ou tout simplement ton chez toi pour jouer à Memoria.

Tu aimes la pluie et le calme, ton corps est assez résistant aux maladies, vu que tu as vécu dans la forêt une bonne partie de ta vie, alors tu peux sortir dehors avec un sweat, tu n'attraperas pas froid si facilement. Parfois, ton village te manque, ainsi que l'adrénaline de la torture ; ce sentiment qu'un être vivant a besoin de toi pour survivre, que sa vie ne dépend que de toi. Ta mère notamment te manque. Et c'est une émotion que tu détestes par dessus tout. C'est une des raisons pour laquelle tu peux devenir impulsif et violent, réagir au quart de tour, parce que tu es humain, et que certains aspects de cet être fragile t'agacent fortement.

Lorsque tu es sorti de prison, il y avait énormément de choses qu'il fallait que tu apprennes. Tellement, que tu as tout essayé. Ta soif de vouloir comprendre, connaître n'avait pas de limites, et tu as appris très vite. Pour un gamin de campagne, tu t'en sortais plutôt bien, mais il fallait remercier tes talents innés d'adaptation et de force, ainsi que ton intelligence à analyser la situation et en tirer profit. Cependant tu n'es pas sans faiblesses, et ça aussi, c'est un sujet délicat dont tu ne parles jamais, parce que tu détestes.

Le sang n'est pas quelque chose qui te fait peur, tu n'es pas effrayé à l'idée d'être blessé, et si la mort venait te cueillir, tu la prendrais dans tes bras sans rechigner. Tu ne voudrais pas aller en prison à nouveau, alors tu fais quand même attention à tes faits et gestes.

Pour une raison que tu ignores, ton dossier a été scellé et on t'a laissé sortir avant que ta peine ne soit écoulée ...

Il serait si simple pour toi d'entrer en contact avec d'autres jeunes gens comme toi, de ton âge, mais un simple regard de ta part suffit à glacer le sang de n'importe qui. Tu as ce regard vide de sentiments, animé uniquement par la folie, tu n'as pas eu beaucoup de liens depuis. On se méfie de toi, comme tu te méfies des autres. Tu ne rejettes pas ceux qui viennent vers toi pourtant, tu peux répondre aux questions mais le sarcasme fait partie intégrante de toi, tu n'y peux rien.

Taille ; 1m91 / Corpulence ; large, mince, musclée / Cheveux ; noirs / Yeux ; marron, maquillés de lentilles tous les jours

Hida Furukawa. Un village de moins de trente mille habitants. La campagne, un cadre et des valeurs traditionnels. C'est l'environnement dans lequel tu es né. Il n'y a rien de bien intéressant à raconter sur ta naissance, tes parents t'ont eu relativement tard. Il faut remettre le contexte à sa place ; ton père était l'un des organisateurs principaux des divers festivals du village, et ta mère, femme au foyer, se contentait de passer ses journées à s'occuper du jardin, ou à tricoter. Mais si elle ne travaillait pas, c'était uniquement parce que sa santé mentale était devenue instable : et pour cause, elle ne pourrait jamais avoir d'enfants et cela l'a détruite. La tristesse l'a envahie, et une bonne vingtaine d'années se sont écoulées ; elle ne tiendrait jamais de bébés dans ses bras, elle ne connaîtra jamais véritablement le lien entre un parent et un enfant. Jamais ... Du moins, c'était sans compter un miracle, oui, parce que pour le coup, tu en étais véritablement un. Cette femme que l'on ne voyait pas souvent dehors, un jour, est descendue dans les rues de Furukawa avec un enfant dans les bras, un bébé, qu'elle prénomma Katsuki, et qu'elle aima du plus profond de son âme à la seconde où elle avait posé les yeux sur lui. Elle t'aimait, oh oui, elle t'aimait tellement. Tu étais surnommé le miracle de Satoyama, les Dieux avaient donné à cette femme ce qu'elle voulait depuis longtemps, le village en parlait, ils étaient heureux pour la famille Yasuhisa. Seulement, personne ne savait que cet enfant qu'elle tenait dans ses bras n'était pas le sien. Aujourd'hui encore, tu ne sais pas d'où tu viens. Tu n'es pas au courant du mystère qui couvre ta naissance.

C'est une enfance calme que tu as reçue, tu étais aimé et choyé, et c'est tout ce dont a besoin un enfant pour évoluer correctement. En grandissant, tu as appris à connaître les environs comme ta poche, la montagne, la forêt, tu étais déjà un explorateur, un gamin qui n'avait pas peur des bobos et du sang. Souvent, tu accompagnais ton père pour te faire connaître, pour que l'on remarque ta présence, qu'on te dise que tu étais beau garçon, que tu allais devenir quelqu'un d'important, que tu étais grand, même si ton regard était quelque peu étrange. Mais personne ne disait que tu ne ressemblais pas aux Yasuhisa, non personne, parce que ton père était quelqu'un d'important, quelqu'un qui avait de l'influence, et même si dans les villages, les messes basses sont courantes et les rumeurs rapidement transmises, ici, il était préférable de taire ce que l'on pensait.

Pour dire la vérité, déjà petit, tu préférais gambader à l'extérieur plutôt que de rester avec ta mère et ça, elle l'a très mal vécu. Parce que tu étais son bébé, son enfant, elle était persuadée de t'avoir mis au monde, et tu lui appartenais. Ce sentiment de possession qu'elle posait sur toi était lourd, et la nature t'aidait à t'échapper. Parfois même, lors de tes aventures, tu croisais des touristes, et les accompagnais jusqu'à une certaine limite. Des limites que tu t'étais fixées pour ne pas te perdre. A l'adolescence, tu faisais des nuits blanches dans le calme et la tranquillité des ténèbres. Il n'y avait rien de plus beau que le paysage de la montagne accompagné de la lune et ses étoiles.

Au retour de tes escapades, ta mère te hurlait dessus. Elle avait peur, de te perdre, que tu disparaisses d'un coup, que tu te volatilises aussi vite que tu étais apparu dans sa vie. Et elle criait encore et encore, jusqu'à ce qu'elle fonde en larmes, te prenant dans ses bras, s'excusant, inlassablement, parce qu'elle t'aimait du plus profond de son coeur. Elle était dépendante de toi, si tu n'étais plus là, elle ne survivrait pas. Tu lui promettait de ne plus t'en aller sans la prévenir, mais c'est arrivé tellement de fois par la suite, que tu avais arrêté de compter. Plus les années passaient, et moins la situation s'arrangeait. Elle perdait l'appétit, s'arrachait les cheveux par moment, le stress lui donnait des démangeaisons et son regard devenait livide. Elle ne vivait plus que par toi, parce que tu étais son miracle, sa raison de vivre, il n'y avait rien d'autre qui comptait. Tu aimais qu'elle te cuisine des festins à chaque fois que tu revenais après quelques jours d'exploration, elle continuait de te sourire, son regard devenait lumineux, il n'y avait que toi, et seulement toi. Tu aimais ça, te sentir important, faire vivre une personne rien qu'avec ta présence. Sans même t'en rendre compte, tu torturais cette femme, tu la menais par le bout de cet amour malsain qu'elle te portait. Disparaissant un jour, puis deux, puis parfois plusieurs nuits d'affilée. Elle avait compris que crier ne changerait rien, tu avais besoin de te dépenser parce que tu étais jeune, alors elle te laissa faire. Sûrement parce qu'elle avait peur que tu la fuies, elle avait juste arrêté de parler. Quant au père, las de tout ça, il préférait se consacrer corps et âme à son boulot, parce que cela lui permettait d'échapper au contexte.

Dans l'année de tes seize ans, tu rencontras, par hasard, sur un chemin touristique fréquemment suivi, des jeunes femmes. Elles étaient trois, mais l'une avait retenu ton attention. Elle n'était pas beaucoup plus âgée que toi, la cadette du trio, et vous avez beaucoup parlé en marchant tranquillement durant la randonnée. Elle était jolie, parlait bien, avait le regard pétillant de vie, tu aimais son accent du sud, le timbre de sa voix était si beau, si mélodique ... Un cri retentit. Sans prendre garde, l'une des deux sœurs plus en avant, avait glissé sur un rebord, et son corps déformé par la chute, restait immobile.

Suspicion.
« Bonjour Yasuhisa-san, nous venons vous poser quelques questions sur la disparition d'une jeune femme- »
« Celle dont tout le monde parle aux infos ? »
Ta voix et ton apparition firent sursauter les deux inspecteurs devant le seuil de la porte de TA maison.
« Oui c'est bien cela. Pouvons-nous entrer quelques minutes ? Nous n'en aurons pas pour longtemps. »
Ta mère te jeta un coup d’œil, et tu lui souris.
« Je suis désolé, ma mère est malade, elle ne parle plus beaucoup. »
« J'en suis navré ... »
La situation était curieuse pour tout le monde, mais pas pour toi, tu savais pourquoi ils étaient là.
« Où étiez-vous le 20 avril ?  »
« Ici. On était à la maison, je me suis occupé du jardin une grande partie de la journée, pour éviter que maman ait mal au dos. Je ne suis pas sorti, sauf pour apporter le repas à la mairie pour mon père, il avait trop de travail, donc il ne pouvait pas rentrer tôt et manger avec nous. »
« Donc vous étiez ici, toute la journée ? »
« Oui. »
« Madame, pouvez-vous confirmer ses dires ? »
Ton regard ne dévia que quelques secondes vers le visage de ta mère, qui te regardait de son air toujours triste et sans vie. Elle se contenta de hocher la tête avec conviction.
« Pour être tout à fait honnête, il y avait trois filles, des sœurs venues en vacances, l'une d'elle est décédée à cause d'une mauvaise chute sur le sentier des touristes, la deuxième s'est précipitée au village pour appeler les secours, en laissant la cadette avec un mystérieux garçon rencontré en milieu de chemin, mais une fois que les gardes forestiers et les médecins sont arrivés, il n'y avait plus aucune trace de la cadette ni même du garçon d'ailleurs. »
Tes yeux sombres alternaient entre l'inspecteur qui avait de la peine pour les soeurs, et celui qui clairement te suspectait de quelque chose.
« La cadette est portée disparue alors ? »
Tu sentis ta mère se tendre, mais tu posas ta main sur les siennes, pour la rassurer.
« C'est exact. Nous voulions savoir si vous n'aviez pas vu un garçon et une jeune fille dans les parages, il se pourrait bien que ce soit un enlèvement. »
« Est-ce qu'ils ne se sont pas perdus ? La nuit, dans la montagne, c'est dangereux, peut-être qu'ils ne sont plus ... »
Tu pris une mine abattue. Tu connaissais les risques d'une excursion la nuit dans les montagnes et sa forêt dense. Tu l'avais fait de nombreuses fois, tu y étais habitué, mais pour des randonneurs, des touristes ...
« C'est ce que nous cherchons à découvrir. Et ... Qu'avez-vous fait le lendemain ? »
« Je suis tombé malade, pendant trois jours j'étais alitté. Maman peut confirmer, et mon père aussi. Il y a les voisins, et aussi le médecin. N'est-ce pas maman ? »
« Oui. »
Elle confirma tes paroles de sa voix rauque. Elle ne l'utilisait pas beaucoup, il y avait ce son rocailleux que tu n'aimais pas quand elle parlait, parce que ce dont toi tu voulais te souvenir, c'était celle que tu avais connu durant ton enfance. Celle qui te criait dessus, puis te prenait dans ses bras, celle qui te racontait des histoires, te chantonnait des airs enchanteurs, celle qui t'expliquait l'usage des plantes ci et là du jardin. Maintenant, tu ne souhaitais d'elle que le silence.
« Malade en cette période de l'année ? »
« Oui, ma santé est fragile par moment ... »
Un instant, tu pensas que d'autres questions allaient être posées, mais aucune ne vint. Tu te levas en même temps que ces messieurs pour les raccompagner.
« Si vous vous souvenez de quoi que ce soit, contactez-nous. »
« Bien sûr, nous sommes un village solidaire, nous ferons tout pour la retrouver. J'espère que le garçon et la fille vont bien. »
Ton regard se dirigea vers le haut de la montagne, et lorsque les deux inconnus partirent, tu rentras de nouveau dans la maison. Une fois la porte fermée, tes paupières se rencontrèrent, et un rire malsain commença à naître de ta gorge. Jusqu'à ce que les larmes coulent sur tes joues, et qu'une crampe vienne te serrer le ventre. L'adrénaline du premier mensonge, de la première grande action de ta vie, voilà ce qui était en train de s'écouler dans ton sang. Il bouillonnait, tu mourrais d'envie d'y retourner. Un simple regard vers ta mère, froid, hautain, tu t'approchas vers elle pour lui caresser la tête, et lui adresser un sourire carnassier.
« Je sais à quel point tu m'aimes maman. Tu sais combien je t'aime aussi. Tu dois me protéger, c'est le devoir d'une mère, n'est-ce pas ? »
Sur ces mots, tu quittas la maison d'un air naturel et nonchalant, tu n'étais pas pressé, le temps n'était pas compté pour toi. Tu t'assuras de ne pas être surveillé et suivi, avant d'emprunter le même chemin, que tu arpentais depuis presque une semaine.

Ton coeur s'emballa lorsque tu aperçus la petite maison abandonnée au coeur de la montagne, une ancienne maison de chasseur sûrement, qui contenait encore des choses intéressantes mais qui était trop cachée par la nature pour la découvrir facilement. Tu poussas le battant de la porte avant de pénétrer dans la pièce principale. Avec une aisance incroyable et un silence religieux, tu te dirigeas vers une des pièces du fond. Tu connaissais l'endroit sur le bout des doigts, tu pouvais marcher sans regarder et ressentir le moindre craquement de bois sous tes pieds jusque dans tes veines. L'excitation monta crescendo lorsque tu t'approchas un peu plus.
« Je t'ai manquée ? »
Le corps tressauta, ce qui te fit sourire.
« Relâches-moi, je te jure que je ne dirai rien- »
« Chuuut. »
Ton doigt se posa sur ses lèvres écorchées, admirant par la même occasion les entailles qu'elle avait ça et là sur ses cuisses et ses avant-bras. Cette sensation était grisante ...

Flash-back de la chute
Et un cri retentit. Sans prendre garde, l'une des deux soeurs plus en avant, avait glissé sur un rebord, et son corps déformé par la chute, restait immobile. La panique gagna tout le monde, la cadette, la deuxième soeur et ton coeur s'emballa. La silhouette quelques petits mètres plus bas n'avaient plus rien de normal. Cette idiote était tombée, sans regarder où poser ses pieds, elle était morte uniquement parce qu'elle était bête. Alors que les deux filles criaient et pleuraient, que l'une prit la décision de partir chercher des secours, alors qu'elle te confiait la sécurité de la cadette, tu ne pouvais t'empêcher de regarder ce corps sans vie. Sous tes yeux, il y avait du sang, éparpillé sur les branches, les racines, elle avait souillé ta montagne, ta forêt. Ses paupières ouvertes sur des yeux blancs, sa mâchoire disloquée, sans parler de ses membres qui ne formaient plus qu'un tas d'os empilés, tu ressentis une sensation étrange. C'était un tableau qui te fascinait autant qu'il te donnait envie de vomir. Tu te tournas vers la cadette, sa voix avait quelque chose d'érotique, de chaotiquement divin, ses sanglots firent monter en toi une envie de lui prendre la main et de la garder avec toi pour toujours.
« Viens, je connais un raccourci pour aller chercher du secours ! On ne devrait pas rester là ! Fais-moi confiance, d'accord ? »
Perdue, paniquée, les yeux remplis de larmes, elle hocha simplement la tête avant de te suivre, sa main dans la tienne, serrée, comme si sa vie en dépendait.

Arrestation.
« Vous êtes accusé d'avoir tué cinq personnes : deux femmes, trois hommes, dans la vingtaine, sauf pour une des victimes, qui avait trente cinq ans. »
Un silence s'installa dans la pièce aux couleurs grises, les murs en brique te laissaient indifférent, cela ne t'impressionnait pas. Tu avais regardé beaucoup de séries pour savoir que tu n'étais pas ici sans raisons. Tu étais fini, attrapé, piégé, à quoi bon mentir.
« C'est sûrement vrai si vous le dites. »
La mâchoire de l'inspecteur se crispa tellement fort que tu entendis ses dents grincer. Il frappa du poing sur la table avant d'étaler son dossier devant tes yeux. Des fichiers aux contenus qui te ravissaient. Revoir tout cela ... Une vague de frissons te parcourut.
« Regardez bien, ce sont vos actes ! »
Tu fermas les yeux quelques secondes après avoir regardé chaque cliché, tu ressentais encore, tu entendais leur voix, tu sentais leur peur, dans ta chair, jusque dans tes os, tu aimais ça, tu ne pourrais jamais t'en passer.
« Pourquoi faire ça ? Pourquoi avoir torturé et tué toutes ces personnes ? »
De tes mains liées par des menottes métalliques, tu posas tes doigts sur la photo du trentenaire. Plus de marques, plus de sang, moins de temps. Tu lui avais donné moins de temps à vivre que les autres mais il avait souffert plus que les autres.
« Alors les souvenirs reviennent ? »
« Il n'était pas prévu. »
Le son de ta voix était détendue, tu n'avais pas peur de la prison. Seule la mort pouvait te pousser dans tes derniers retranchements. Si tu crevais, tu ne pourrais plus jamais goûter à ce sentiment exquis que tu ressentais lorsque tu ...
« Qu'est-ce que ça veut dire ? »
« Je l'ai juste accompagné, on a discuté, il a pensé pouvoir m'allonger sur un tas de feuilles comme une vulgaire poupée de chiffons ... Mais regardez son expression, il est effrayé. Même mort, le sentiment de terreur qu'il a ressenti ne s'est pas effacé. »
« IL L'ETAIT ! IL EST MORT ! DE TES MAINS ! »
« Vous oubliez déjà la politesse ? »
« Sale **** tu ne mérites pas de vivre ! »
« Parce que lui, oui ? Vouloir violer un gamin, de plus de quinze ans son cadet, c'est normal ? »
« Si tu avais porté plainte- »
« Je ne me serai pas amusé. »
Et tu ne voulais pas être la victime. Toi, tu étais le bourreau. Tu voyais dans le regard de cet inspecteur, que s'il pouvait t'étrangler, il se jetterait sur toi, t'arrachant par la même occasion la gorge, la jugulaire, provoquant des effusions de sang dans toute la pièce. Un nouveau frisson te guetta.
« Les corps que vous avez retrouvés ... Remerciez-moi, parce que si j'avais voulu, jamais vous n'auriez pu aller vous excuser auprès des familles, leur dire que leurs enfants étaient morts, torturés, tués, abandonnés quelque part, dans la nature, par un cinglé. J'aimerai recevoir de la gratitude pour cela. »
« Quoi ?! »
« Parce que vous croyiez que je n'étais pas au courant ? La première fois que vous êtes venu dans MA maison, c'était pour la disparition de Rika. Si vous aviez fait un peu mieux votre travail, elle serait probablement encore vivante. Parce que quand vous posiez des questions, elle m'attendait bien sagement. »
« Sale petit- »
« Mais il semblerait que votre jugement n'ait pas été utile. Deux ans. Il vous a fallu deux ans pour en avoir le cœur net. »
« Alors Isami Rika, c'était toi aussi ? Où est son corps ? »
Un petit sourire étira tes lèvres. Rika. Elle était précieuse à tes yeux, il ne fallait pas qu'ils la trouvent, parce qu'elle était ta première victime. Le premier moment de plaisir que tu avais connu, les premières expériences. La première fois est toujours un peu délicate, difficile, tendue, on apprend de ses erreurs, et on recommence après, parce que, justement, c'est mieux après. Comme le sexe. Plus on pratique, plus on en veut, plus on veut essayer des choses.
« Réponds !! »
« Faites en sorte que ce soit intéressant, et je vous donnerai certaines réponses. »

L'interrogatoire dura des heures puis des jours. On essaya de te priver de manger, de boire, de dormir aussi, mais ce n'était rien. Parce que seule l'idée de la mort perturbait ton esprit. On ne te tuerait pas de cette façon, mais si tu continuais à mentir, ou à ne répondre que par des énigmes, ils t'enverraient vers la peine de mort sans un regard en arrière. Et tu devais absolument éviter ça. Un jour, tu sortirais, et tu recommencerais. Tu le devais. Comme une drogue dure qui remplaçait la couleur de ton sang, tu en avais besoin. Torturer, puis tuer, entendre le dernier soupir, t'extasier de la peur ressentie par tes victimes. Tu poussas un soupir, tes pensées interrompues par un visage différent. Une femme entra dans la pièce et tu ne mis pas longtemps avant de la reconnaître.
« Bonjour Isami Riku-san. »
Elle se força à ne pas pleurer. Voir ton visage devait être difficile pour elle, parce que tu étais la dernière personne à avoir vu Rika. L'inconnu à qui elle avait confié sa cadette en attendant les secours.
« Pourquoi avez-vous fait ça ? Où est ma soeur ? Où est-elle ? »
« Vous ne m'avez pas oublié ? Je me sens flatté. Est-ce que vous avez une oreillette, dans laquelle les inspecteurs vous disent quoi faire et quoi dire face à moi ? »
Son regard fuya, et se posa directement sur la table.
« Est-ce que vous voulez savoir où est Rika en ce moment-même ? »
« Vous allez me le dire ? »
Son regard remplit d'espoir te donna envie de rire tellement c'était jouissif.
« Rika ... Tu sais, Rika, je l'aime beaucoup. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble. »
Elle serra les dents pour éviter de pleurer-
« Parce que si vous pleurez, j'obtiendrais ce que je veux, alors ils vous disent de ne pas craquer devant moi. Mais je vais vous détruire, tellement, que vous ne pourrez plus jamais vous regarder dans un miroir. Peut-être même que vous ne supporterez plus votre vie. Pourquoi êtes-vous là ? En face d'un tueur en série ? Est-ce que ces inspecteurs essaient de me sensibiliser en vous envoyant ici ? Mais est-ce qu'ils ont penser à vous ? »
Elle se mordit la lèvre et les larmes dévalèrent sur ses joues sans pouvoir contrôler sa peine.
« Je veux bien être gentil aujourd'hui, mais parce que c'est vous, d'accord ? Si vous vous arrangez pour que la peine de mort passe à la trappe, alors disons ... Dans trois ans, je vous dirai exactement où est Rika. »
Ton regard noir provoqua la vitre teintée dans le dos de Riku, derrière laquelle se tenait à coup sûr quelques hommes en uniforme, prêt à intervenir au moindre geste suspect.
« Ainsi que toutes les AUTRES victimes. L'endroit exact où j'ai laissé leur dépouille insignifiante, je le connais par cœur. Il n'y a que moi qui sache où ils sont, mais je dois m'assurer de ne pas mourir. C'est dans l'intérêt de tout le monde, non ? »
Tu savais à quel point retrouver les défunts, avoir leurs cendres ou une tombe était important pour les gens de ton pays. Ils ne te laisseraient pas mourir si tu leur donnais des noms, des emplacements, petit à petit, parce que tu étais le seul capable de leur donner des informations.

Ainsi sous les supplications de Isami Riku et sa famille, un contrat fut signé. Il te restait trois ans à vivre. Trois ans pour trouver une solution, pour t'en sortir. Après ces trois ans, tu devrais dire à tout le monde où se trouvait Rika, ta première victime.

Les trois ans passèrent si vite, que lorsque tu te retrouvas de nouveau dans ce bureau aux briques grises, menotté à une table, avec une chaise vacante en face de toi, tu avais l'impression que tout avait commencé hier. Ce jour-là, tu devrais parler de Rika. Alors que l'excitation et l'appréhension montaient dans l'attente de voir quelqu'un arriver et discuter avec toi ... Tu fus surpris de devoir attendre plus longtemps que prévu. Tu ne perdis pas patience, et continuas de t'évader dans ta tête jusqu'à ce que l'on daigne t'accorder une "audience". Et puis, des hommes entrèrent, décrochèrent tes menottes et une seule phrase fut alors prononcée :
« Vous êtes libre. »
Aujourd'hui encore, tu ne comprends pas la raison de ta libération, tu étais censé mourir, au lieu de cela, on te donnait une seconde vie ? Tu étais loin d'être stupide, mais tu préféras ne pas t'en occuper pour le moment.

Tu avais raté beaucoup de choses en sortant de prison, tu avais déjà vingt-et-un et aucune ambition particulière. Alors il te fallait tout construire, la technologie avait connu un sacré tournant, Detekuru Lab faisait des ravages sur le Japon. Les premières années de libération ont été plutôt une mise à jour de ton mode de vie. Tu n'étais pas retourné dans ton village natal, tu avais voulu reprendre à zéro donc tu t'étais dirigé vers la capitale. Comme une évidence.

Il y a environ un an, tu avais pris tes valises et tu avais déménagé à Okutama. Plus par curiosité que par obligation, tu sentais une certaine liberté peser sur tes épaules. Tu avais beaucoup de questions sans réponses, mais pour le moment, tu préférais faire profil bas. Tu t'intégras plus ou moins à la société en achetant un SCHA (bien que tardivement), et en participant à la beta d'un jeu vidéo. Par moment, tu étais juste un adolescent qui découvrait le monde autour de lui, et tu profitais de ce que la vie pouvait t'offrir ...

Salut, moi, c'est Lykos, j'ai 25 ans, je suis un des fondateurs de cette merveille, j'espère qu'on pourra tous s'épanouir dans cet univers ! Bisous ~

Je recommence mon personnage principal ... Car mon idée de base n'était pas le premier Katsuki, mais plutôt celui qui va arriver. Je suis désolé pour les personnes qui avaient écrit une fin d'histoire en fonction du clan Crying or Very sad Crying or Very sad

Petite curiosité de la part du staff, pourquoi cet avatar ? J'avais besoin d'un visage assez particulier, avec des tatouages, quelque chose de nouveau je dirai

Voulez-vous être un gamer ? évidemment fiou

Yasuhisa Katsuki ; re-birth Z8725YN
Code:
<span>Trafalgar Law</span> // One Piece //
<a href="https://otec.forumactif.com/u3">→ IDIRL Yasuhisa Katsuki</a>

Halloween
Revenir en haut Aller en bas
Karma-sama
Karma-sama
Karma-sama
♛ Life is a ... ✦
Date d'inscription : 15/06/2020
Messages : 77
Réputation : 10135
Karma-sama
Ven 11 Déc - 11:05

Passage du S.S.

N'aies pas peur, respire ...

(Re)Bienvenue à toi à Okutama Technology & Ecology City, nous espérons que tu passes un agréable moment parmi nous et que tu en auras encore plein d'autres ! cute Avant de rentrer dans le vif du sujet, nous aimerions te rappeler que nous sommes à ta disposition pour toutes les questions que tu pourrais te poser, mais également si tu rencontres le moindre souci ! un ptit keur

Rebienvenue avec ce nouveau personnage !  cute Ce nouveau Katsuki est ma foi, fort intéressant ! Il est certes u peu flippant, mais je suis persuadée qu'il a un côté tout doux ! (faudra le trouver !)  un ptit keur Je vois rarement des cas comme ça alors, je dois avouer être plutôt contente !  un cœur J'apprécie toujours ton écriture et j'ai hâte d'en savoir plus sur lui ! De le voir évoluer et qui sait.... Reprendre ses sombres activités pedo (une pensée pour cet inspecteur qui rage, ça me tue mort de rire)

Nous sommes heureux de t'annoncer que tu es validé(e) ! woo Sous peu, ton Identité sera peinte par la couleur des Citoyens (orange) et tu pourras ainsi envisager de commencer le jeu avec nous ! Nous t'invitons à créer ton Traceur d'Activité en premier, et à remplir ton profil entièrement, c'est très important. Tu peux également poster ton réseau social (fiche de liens), ainsi que ton SCHA pour recevoir les messages de tes (futurs) copains Cool Nous te sollicitons pour participer à la vie du forum en général, dans le flood, les votes ou sur la CB ! motivé

Nous tenons à te rappeler que tu as devant toi deux semaines pour entamer ton premier rp parmi nous à OTEC. Pas d'inquiétudes, si le délai est trop court, tu peux tout simplement nous MP pour nous avertir de ta détresse.

Bon jeu ! ordi
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Sauter vers: