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D'agréables retrouvailles (PV Sarasvati Bala L.)
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Mar 1 Déc - 14:38
Sarasvati Bala L.
"Les retrouvailles sont des phénomènes si complexes qu’on ne devrait les effectuer qu’après un long apprentissage ou bien tout simplement les interdire.
"
Bonjour

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JEUDI, 17 H, DETEKERU LAB.

C’est en cette fin de journée de travail que le dragon noir sort de son travail, équipé de son propre parapluie noir en raison du mauvais temps. Demain était une journée libre, une journée sans travail et sans soucis de travail supplémentaire. Comme à son habitude, l’homme en noir se dirige vers sa Mustang Boss garée au niveau du parking de la société Detekuru Lab, la voiture n’était jamais à la même place, volontairement, il n’y avait personne, pas même de robot dans le coin, juste le dragon noir qui avançait en laissant ses bruits de pas résonner dehors dans les flaques d’eau, telle une mécanique bien habituelle, l’assassin ouvre sa portière avant de monter dedans à sa place de chauffeur.

Son téléphone professionnel, de son vrai métier, vibra quatre fois, signifiant qu’une cible lui avait été confiée. Après avoir déchiffré le message codé, il s’agissait d’une cible dans une fête masquée, un comptable… La raison de cette demande n’est pas motivée, dans tous les cas il n’en a que faire de connaitre le pourquoi du comment. Si sa cible était à Tokyo, c’est que ce soir il y a de la route à faire.

Avant tout il faut passer à l’hôtel, le Lexem Hotel, un hôtel connu par les assassins qui garantit la sécurité de ses clients. C’est dans un crissement de pneu que l’assassin se dirige vers l’hôtel cinq étoiles. La nuit commençait déjà à tomber alors que la voiture dévorait les kilomètres et l’hôtel n’était plus qu’à quelques minutes, au moins ce soir ce sera le grand luxe.

JEUDI, 19H, CENTRE-VILLE

Ryutaro passe la porte accompagnée du groom qui pousse son chariot remplit 4 valises de l’assassin, comme un habitué, chose qu’il est, il se dirige vers le comptoir après avoir déjà indiqué au jeune garçon où se situera sa chambre… La personne à la réception, le maître d’hôtel, se redresse et se positionne de façon formelle avant d’avoir une pièce en argent devant lui, une pièce qui comporte des inscriptions particulières.

- Bienvenu monsieur Ban… Oh je vois… C’est pour le travail ?

- Exactement.

- Chambre 121 ?

- Oui.

- Très bien, si monsieur veut bien se donner la peine de me suivre… Et pour rappel. Pas de travail à l’hôtel.

- Comme toujours Seto.

Une fois conduit à sa chambre habituelle, situé suffisamment haut pour tout voir la ville, mais assez en retrait pour ne pas être repéré facilement… La pluie se calmant petit à petit, il était temps d’ouvrir ses mails afin de mieux lire le contrat d’assassinat… Comme prévu c’était dans une fête costumée et un masque de renard lui a été remis, il était posé sur le bureau à côté du lit, lit sur lequel était positionné de façon parfaite les valises, tout était millimétré.

Vendredi, 20h, Centre-Ville

Il était venu le temps de jouer de la chasse, c’est sur un des nombreux buildings que se déroule la fête où à été convié notre invité spécial avec son masque de renard blanc, qui contraste avec son style vestimentaire sombre… La musique était assourdissante pour la rave partie, et bien évidemment horrible pour quelqu’un qui déteste ce genre de musique.

Le comptable était présent dans un costume bien voyant, à se coller aux filles de la soirée, dont l’une d’elles était celle qui avait organisé cette soirée… Le jeune homme se trouve irrésistible, mais n’entend pas les moqueries faites à son sujet, comme quoi, même savoir danser convenablement n’était pas à sa portée… Cependant, être un looser ne fait pas vous une cible, il devait donc avoir un comportement grave et dangereux… Toujours du coin de l’œil, Ryutaro l’observe attentivement, ce salop était un violeur. La personne qui a demandé sa tête devait avoir une dent contre lui… Sauf que la personne en question c’est Yasuhisa Katsuki, la raison devait être autre, mais déjà ça confirme une chose.

- Nuisible…

Une femme se tourna vers l’homme au visage de renard qui venait de parle par réflexe, un réflexe pour interagir avec une personne afin de passer pour un citoyen normal de cette fête. La femme « chat » se rapprocha de lui et vient à s’asseoir avec son verre.

- Détestable n’est-ce pas ? Tous ces jeunes qui ne font pas attention à …

- Rien.

- … Exactement… Alors que nous… Deux personnes adultes et consentantes…

- Vous êtes charmante… Mais je n’ai pas le temps pour ces plaisirs, madame… Une autre fois.

Finit-il en se redressant et en lui tournant le dos… Elle fulminait de sa réaction et les autres rigolaient du râteau qu’elle venait de se prendre. Le renard se pose à côté de la cible et vient à chuchoter sans regarder.

- J’ai vu que nous avions les mêmes cibles…

- Que… De quoi parl…

- J’ai moi-même … Attraper trois jeunes femmes dans ma chambre d’hôtel…

- Mais vous êtes compl…

- Ne faites pas l’innocent, dans votre poche droite, se trouve les buvards et dans celle de gauche les comprimés…

La cible vient à se taire un instant avant de regarder l’homme avec un sourire narquois… Tous deux échangèrent discrètement sur la nature de la chasse… Cependant chose qu’il ne savait pas, c’était que la cible en réalité… C’était lui.

SAMEDI, 5H, RESIDENCE YASUHISA.

C’est par ce temps calme que l’assassin se rend auprès du clan yakuza, la cible avait été éliminé dans les règles de l’accord convenu par le contrat… Alors qu’il allait rentrer l’air de rien, deux gardes d’entrer lui demande à être fouillé… Ryutaro était surarmé comme toujours, mais aucun micro n’était présent, après avoir échangé des banalités à des idiots sans nom, mais parfait pour garder une porte, Ryutaro s’avance dans la demeure, c’est d’un pas lent mais décidé qu’il se dirige vers ce qu’il lui sert de chambre… Il n’y passe que très rarement en raison de l’espionnage qu’il fait et surtout, qu’il fait malheureusement peur à trop de personne… Non pas que ça le dérange, mais pour les affaires c’est mauvais.

Passer par sa chambre fut particulière, une fois dedans, il pouvait constater que rien n’avait bouger, une trace de poussière était cependant présente, sur le bureau… Ca remontait à loin effectivement, après avoir regardé le miroir connecté, celui-ci à révéler la cacher d’arme, elle était présente dans une fausse armoire où se battent des chemises inutiles… Une fois que l’armoire fut ouverte en ouvrant le vrai compartiment, l’assassin attrapa déposa le poignard qui avait servit récemment, et heureusement parfaitement bien nettoyé… Il passa en revu les poisons présents et nota ce qui a besoin d’être ravitaillé, et en profita pour aussi se ravitailler lui aussi.

Le commanditaire, ou plus précisément, le récepteur de son contrat l’attendait dans cette maison, il avait d’un débrief sur tout ce que le dragon noir avait pu récupérer comme information sur lui… Sur la cible, c’est donc en regardant sa montre qu’il décida de se bouger enfin. Il aime être à l’heure, c’est en refermant à clef sa chambre qu’il vit que des personnes l’ont observé, non pas par espionnage, mais par curiosité, son regard vient donc à se planter dans ces curieux qui viennent à prendre la fuite par peur. Ryutaro soupira longuement et alla à son rendez-vous.

Après avoir patienté devant la porte, droit, dans son costume habituel avec sa cravate rouge, sa chemise blanche, ses gants… Comme il est toujours. La réunion fut très brève entre les deux hommes, sa cible avait abusé de la fille de cette personne, mais il avait surtout détourner de l’argent qui devait revenir à d’autres personnes, en d’autre terme, c’était un coup pour deux.

Alors qu’il allait repartir pour profiter du reste du week-end qu’il lui reste en… nettoyant ses armes surement, il n’a rien de mieux à faire en réalité. Il fut arrêté au détour du couloir par une ancienne connaissance, bien entendu il savait qu’elle était ici depuis un moment, mais il ne s’était jamais rencontré depuis. Le dragon noir qui avait manqué de la percuter vient à se redresser proprement et à planter son regard impassible dans celui de la jeune femme qu’il connait très bien… En partie.

- Bonjour.


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Mar 1 Déc - 16:32

D'agréables retrouvailles

Ft Ban Ryutaro





Intro à écouter jusqu'au changement de jour samedi matin:



Vendredi 3h du matin, Résidence Yasuhisa, chambre de Bala


Des… pleurs ?...

Mais qui pleurais ?...

Une forme, visiblement humaine, prostrée dans un coin d’une salle de bain relativement grande tressautait au rythme de ses pleurs. Enroulée dans un drap blanc aux divers dessins et formes, la silhouette continua à sangloter, ses mains plaquées sur ses oreilles, comme si le silence de la pièce était devenu un concert insupportable à écouter.
La vérité était qu’il y avait à peine quelques minutes, une autre forme humaine plus grande et imposante la violentait verbalement… Et physiquement.

Et comme si se mettre en boule pouvait réellement protéger cette forme fragile, elle continuait, même après la tempête.

« Pourquoi ?... … Pitié… »


/   ~    /  ~   / ~  / ~  /   /   /  /


« AH ! »

Sursautant brusquement, tu tombas presque de ton lit tant ton réveil fut brusque et désagréable. Essoufflée par ce mauvais rêve souvenir, tu te redressas lentement, prenant le temps d’observer chacun des murs de ta chambre. Le bois présent, les affiches, le dressing, les fenêtres… Les étoiles visibles depuis ta position. L’immense résidence Yasuhisa était peut-être en pleine ville, dans le quartier privé, mais la qualité de vie à Okutama était bien plus saine qu’à Tokyo. Il y avait là un parfait équilibre entre nature et urbanisme.
Un peu moins à court de souffle, tu attrapas ton tissu fétiche pour le positionner correctement sur ton crâne, avant de le fixer avec des épingles, puis tu laissas tes jambes nues pendre dans le vide. Ainsi assise dos au mur et face à ta porte fenêtre, tu te perdis un peu plus dans tes pensées tout en posant le bout de ton index vernis de noir sur ta pommette, en-dessous de tes cernes légèrement marqués.

Rien.

.  .  .

« Comme d’habitude. »

À chacun de tes cauchemars, tu avais pourtant cette impression que ta douleur, ta détresse , que tout était si réel que même tes larmes l’étaient. Et pourtant… À chacun de tes réveils, tu retrouvais cette peau sèche, désertées par les larmes depuis que ton cœur avait été piétiné. Oui, ça faisait bien longtemps que tu n’avais pas pleuré.
Après t’être redressée, tu te levas finalement sur tes pieds, remit en place ta nuisette blanche en coton qui remontait un peu, pour te diriger vers ton grand bureau. Au milieu d’un tas de tissus et d’épingles résidaient fièrement une petite boîte en verre. D’une pression légère, tu débloquas le petit objet qui sembla reconnaître ton empreinte digitale. Dans le couvercle, un petit miroir te permit de t’apercevoir malgré la pénombre, te faisant instantanément grimacer. La pleine lune mettait ses lumières quasi divines sur ton regard ambré roux, et ton visage comme il l’était réellement lorsque tu n’étais pas en présence d’une autre personne (et surtout d’une en particulier). Eteint.
Soupirant une énième fois, tu enfilas sans attendre tes SCHA Lens pour en finir avec ton regard nu. Tu te préférais largement avec ses lentilles d’un rouge rose indéfinissable. Peut-être un moyen de se mentir… Sans aucun doute.

D’un coup d’œil, tu vérifias que Katsuki ne t’avais envoyé aucun message.

« Hn… Rien… Mais toujours là. »

Oui, il était bien connecté. C’était son heure... Ton Oyabun et meilleur ami n’avait pas un rythme diurne comme le commun des mortels. Et en général, tu te calais sur son temps de travail, mais là… Tu avais eu subitement sommeil et il l'avait bien comprit. Ces derniers temps tu dormais particulièrement mal et peu. Et comme un mauvais pressentiment semblait te pourchasser, tu t’étais mis en tête de surveiller de nouveau… CETTE famille. Ces… Déchets.
Mais rien. Il n’avait pas l’air de t’avoir retrouvée.

Pirater sa sécurité devenait un peu plus difficile année après année, comme s’il gagnait en puissance. Tu n’en savais pas grand-chose… Et c’était voulu. D’une part, tu t’étais promis que jusqu’à ta mort, tu servirais les intérêts de cet homme, ton meilleur ami, ton confident, et ton Chef de clan. Il t’avait fourni un but, un objectif, un toit… Un nouveau souffle. D’une page recouverte d’un sang indélébile, tu étais presque totalement redevenue blanche -bien que quelques tâches persistassent-. Alors tu ne devais pas trop te focaliser sur autre chose. Et te connaissant, si tu te plongeais corps et âmes dans tes recherches, tu finirais par vriller et partir armée jusqu’aux dents pour en finir avec son existence, et ce mariage qui n’avait plus de sens.

D’autre part, si tu forçais trop clairement son système de sécurité, il risquait de te retrouver. Toi… Et pas seulement.

« Venir… Ici… »

ICI. Dans cet endroit paisible. Dans ton foyer. Dans le sien…
C’était… Tout bonnement… Hors de question. Jamais tu ne devais mettre en danger Katsuki pour tes propres histoires personnelles.
Soufflant toute cette frustration hors de tes poumons, tu attrapas ton nécessaire à couture, envoya un bref message à ton aîné pour lui signifier que tu restais disponible, avant d’aller à l’extérieur. Tu ne descendis pas dans les jardins, tu te contentas de t’asseoir juste devant ta fenêtre, ton foulard blanc épinglé et mêlé à ta chevelure, plaqué contre ton dos presque totalement dénudé. Assise en tailleur, tu posas tes affaires entre tes cuisses avant de fermer les yeux. Avant de continuer à coudre ton nouveau cosplay, tu allais déjà souffler et te détendre. Peut-être même que tu irais te rendre au Dōjō pour évacuer le reste de tension.


Samedi, 4h35, Résidence Yasuhisa, Dōjō


« Sara-san ! Vous ne venez pas nous rejoindre ?
- Hm… Non, pas ce soir~ Je vais faire une pause et je sortirai sans doute après ! Vous passerez le bonsoir à l’équipe du club ! »


Le jeune homme te salua respectueusement avant de partir en trottinant, te laissant seule dans l’imposant Dōjō. De nouveau seule, tu laissas tomber ton masque d’insouciance pour te diriger vers ton katana que tu rangeas dans son (saya=fourreau) de bois d’un mouvement sec, la lame de ton katana reculant tandis que tu avançais ton saya. Avant d’être interrompue, tu étais en train de t’entraîner au Iaï-Jutsu et tu comptais enchaîner sur une séance de découpe… Mais ce que tu avais dit n’étais pas une mauvaise idée. Sortir pourrait te changer les idées, voire même apporter quelque chose à ton ami. Tu étais devenue experte dans l’art de trouver des informations au fil des ans, même sans réellement en chercher, la pêche restait en générale plutôt bonne.

Souriant en coin, tu plaças ton arme dans ton obi que tu avais placé par-dessus ton sarouel de combat. Il t’arrivait au-dessus de tes chevilles habillées de chaînes en argent, et partait de ta chute de rein tatouée. Oui, après ton kidnapping en Thaïlande, et avant de rencontrer Katsuki, tu avais demandé à un artiste underground de te tatouer des lignes jaune pâle un peu partout sur ton corps. D’un doigté agile, tu défis ton chignon pour plutôt te faire une tresse le long de ta tempe droite.


5h00


Tu vérifias que ta brassière et tes bandages autour de ta poitrine -présents uniquement pour la soutenir- étaient bien en place tout en refermant les portes coulissantes du dōjō derrière toi. Tu enfilas tes penjabi jutti pour te diriger en direction de ta salle de bain. Hn… Cette raideur dans ton cou ne voulait pas partir, tu allais peut-être devoir te prendre un b-

« Ouah !... Hm… Yasuhisa-sam… »

Perdue dans tes pensées, tu relevais doucement ton visage pour te reconnecter à la réalité. Si de prime abord, tu avais cru reconnaître la chevelure de ton Chef, très vite, tu te rendis compte de ton erreur. Il ne pouvait pas être ici et au club en même temps. Et puis ... Ses cheveux étaient moins longs, ses yeux noirs. Son regard… … …

. . .

Son regard si froid. CE regard… … Que faisait-il ici ?!

« … »

Alors que d’ordinaire, tu arborais automatiquement en public une certaine attitude, ton cerveau sembla perdre totalement le contrôle.
Ta gorge se serra, ta vision s’étriqua, et ton corps devint terriblement lourd.
Ta mémoire travailla à toute vitesse. Tu le reconnaissais, malheureusement. Mais pourquoi LUI ?... Si c’était bien... Min qui l’envoyait, tu allais au devant de grands problèmes ! N’était-ce pas logique ? Il était le garde du corps de cette enflure. Et le voilà maintenant devant tes yeux, calme comme toujours.

Tu le revoyais.

… Déchet.

Encore. Et encore. Toujours dans l'ombre de ton ex-mari.

Déchet.

À ton mariage. Devant ta maison. Dans cette voiture.

DECHET !!

En train de jouer le chauffeur… voire même le garde du corps (et maintenant tu le soupçonnais de t'avoir surveillé pour le compte de l'autre). Scrutant toujours étrangement autour de vous. Cet homme que tu avais toujours pratiquement vu accompagné de ton ex-mari.
Instantanément, ta main vernie se crispa sur ton saya, tout en glissant lentement vers le manche de ton katana. Sans que tu ne t’en rendes compte, tu passas du japonais au mandarin, vieille habitude que tu avais gardée.

«  Je te conseille d’être expéditif. Qu’est-ce que tu fais ici ? »

Et par ici, tu voulais évidemment dire, ‘’ici’’ le Japon. ‘’Ici’’, à Okutama. ‘’Ici’’… Le clan Yasuhisa, devant ta personne.

Sans le vouloir, à travers son regard, tu te vis, toi, plusieurs années en arrière. Les cheveux longs et noirs, les yeux dorés, muette et le regard inondé de larmes glacées. Encore blessée, tu étais assise dans un fauteuil roulant, physiquement et mentalement diminuée.
De tout le Japon, pas même Katsuki ne t’avais vu dans cet état. Tu avais tourné la page ou tout du moins tu l’espérais.
Alors pourquoi fallait-il qu’il vienne te rappeler ton passé ? Tes cauchemars n’étaient pas assez présents ?!

« RYUTARO. Tu as intérêt à me répondre avant que mon katana ne s’encastre dans ton cou… »

Aucun suffixe, tu n’avais pas suffisamment de respect pour lui et son sang maudit.
Faire couler le sang, le sien…ça te démangeais. Parce qu’à travers lui, c’était ton mari que tu voyais. Et cette image, tu voulais la détruire, la rendre au néant. Menaçante par ton aura meurtrière et ton regard tranchant, tu ouvris la porte arrière nous loin de vous, sans quitter du regard l’intrus -à tes yeux-. Il ne devait quasiment plus te reconnaître avec cette longueur de cheveux changée, cette couleur, ces lentilles… Ou cette attitude bien différente de ton ancienne timidité maladive.

« … On va continuer à discuter dans le jardin à l’arrière de la maison. »

Ton devoir s’était rappelé à toi de manière in extremis. Tu ne pouvais pas dégainer dans le couloir. Non. Les autres t’importaient peu... Mais pas à Katsuki. Et donc, par ricochet, tu devais éviter de blesser quiconque passerait par ici à cette heure, et être prudente.

Si c’était encore possible. La présence d’un assassin potentiel, d'un espion ou d'un messager sur tes traces risquait peut-être de te compromettre. Il ne pouvait pas tomber plus mal.



Halloween

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Mar 1 Déc - 17:30
Sarasvati Bala L.
"Les retrouvailles sont des phénomènes si complexes qu’on ne devrait les effectuer qu’après un long apprentissage ou bien tout simplement les interdire.
"
La Haine

   giphy.gif?cid=ecf05e47sxrrollpkjxdsknpmbqe9yh9iw0kkvb4u0wh3yp9&rid=giphy.gif Etait-ce vraiment surprenant sa réponse ? Elle aussi devait le haïr ? Mais elle le haïssait pour quelle raison ? Celui d’être un assassin à la solde des Xi, qui s’est retrouvé à devoir lui mentir sur ses actes les nuits où il disparaissait ? Elle était trop jeune pour se douter qu’il était un assassin, trop jeune pour comprendre qu’il allait tuer les personnes qui avaient osé menacer sa famille dont elle faisait partie… Dont la famille qu’il a lui-même tourné le dos.

Ou la raison est différente, la jeune femme se crispa et son regard était emplis de haine, à croire que la haine c’est ce qui réunit les gens dans cette maison. Bala avait-elle une raison de le détester réellement ? Lui qui était persuadé être en bon terme avec elle pourtant, il ne lui a jamais manqué de respect, ni même montré le moindre signe d’affection, enfin ça c’est s’il en était capable… Mais même quand son « beau-frère » était dans les parages, ce dernier préférait les laisser entre eux, avant de jouer le tampon en restant parfois trop, afin d’éviter des violences intrafamiliales… Non elle est en colère et le fait qu’elle ignore sa salutation, le fit revenir à la réalité, il n’est et ne restera que le dragon noir, l’ombre derrière les gens, l’ombre qui met fin à tout sourire. L’assassin.

« Ryutaro. Tu as intérêt à me répondre avant que mon katana ne s’encastre dans ton cou… »

Elle s’attend à quel genre de réponse ? C’était évident la raison de sa présence en cette maison, il était là pour un contrat. Mais ça ne semblait pas vraiment être ce à quoi elle s’attendait, c’est donc sans la quitter des yeux que l’assassin tira sur sa veste de costume pour montrer l’enveloppe de son paiement, laissant visible un morceau de photo d’une femme avec des cheveux blancs, qui serait la prochaine cible. Enfin la photo était difficile à voir, mais une vieille dame était présente dessus.

En fait, ce qui choque le plus les gens, des gardes en somme, qui regardaient cette scène, qui ne comprenaient pas vraiment le chinois, mais qui comprirent suffisamment cependant, le fait qu’elle l’avait appelé par son prénom… Chose qui en choqua plus d’un, surtout le fait de venir vers lui de façon agressive. Voyant ces regards, l’assassin préféra passer lui du mandarin à l’indien.

- Je suis moi aussi très heureux de vous revoir, Miss Sarasvati.

Il insista bien sur ce nom-là et non son nom d’épouse… Il pensait ainsi montrer de l’affection ainsi… Il se trompait surement sans le savoir et alors qu’elle le fixait de son regard assassin des plus meurtriers, Ryutaro ne pouvait que constater que la jeune femme qu’il avait connue n’était plus la même… Elle avait désormais un Katana, chose amusante quand il se souvient de l’innocence même qu’elle était à l’époque.

Sans rien dire de plus, il vient à la suivre dans le jardin, l’air était particulier, il se dégageait une odeur de pétrichor, ce qui lui fit remarquer le fait qu’il avait oublié son parapluie dans la voiture… Il reporta son attention vers celle qui était devenue « adulte » par la force des choses… Celle qui lui rappelle la raison de son départ. Pourquoi était-elle menaçante contre lui ? L’assassin ne disait rien, et restait à bonne distance, trop loin pour qu’elle puisse le toucher de son bras tendu avec son katana mais suffisamment proche pour échanger avec elle. Le dragon noir se positionna face au lac artificiel, où les carpes koïs semblaient réclamer à manger, mais son regard était porté vers celle qui semble vouloir quelque chose.

- Vous allez bien ?

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Mar 1 Déc - 21:32

D'agréables retrouvailles

Ft Ban Ryutaro





Que devais-tu faire ?... Le frapper ? … Non. Assurément. Car avant d’entamer les hostilités, tu devais avant tout savoir ce qu’il savait, ce qu’il pouvait bien fabriquer chez toi et ce qu’il avait en tête pour oser se présenter devant toi.
Oui, il n’avait peut-être pas participé à toute ta souffrance… Et tu avais, à une époque, l’impression qu’il tentait de manière indirecte de t’aider en t’empêchant de recevoir certaines corrections par sa simple présence… Mais en ayant fais tes recherches de ton côté, tu avais fini par apprendre que chez les Li, tout était loin d’être rose. Après, quel rôle avait-il ? Tu n’en savais rien. Mais il était arrivé à rentrer chez les yakuzas et à en juger part le regard des gardes présents, il n’était pas à proprement parlé, un intrus. Il s’agissait donc d’une personne du clan ? Il n’avait aucune escorte, et Kats ne t’en avais pas non plus parlé.

Bien décidée à l’interroger, une colère froide et insidieuse logée dans ton cœur, tu voulu bouger, lorsque l’individu esquissa un mouvement. Tout ton corps se crispa et tes doigts faillirent dégainer. En voyant que Ryutaro n’avait aucunement d’armes entre les doigts à ce moment-là, tu t’imaginas avoir affaire à une sorte d’espion ou de messager, plus qu’à un assassin… Pas si banal que ça.
Tu fis signe aux quelques paires d’oreilles indiscrètes de s’écarter, d’un ton neutre et pourtant froid. Ils devaient après tout continuer à patrouiller pour maintenir la sécurité du domaine Yasuhisa. Une fois seuls, tu reposas ton regard carmin sur ce que voulait te montrer ton ancienne connaissance.



Une photo.
L’apercevoir laissa tes oreilles bourdonner pendant plusieurs micros secondes. Puis tu repris un minimum ton calme. Sans savoir que tu étais complètement à l’opposé de la réalité, tu imaginas qu’effectivement, Ryutaro avait été chargé de te retrouver, pour faire… Peu importe, ça ne devait être rien de bon.
On lui avait fourni une de tes photos, pour qu’il puisse plus facilement te retrouver malgré tes changements physiques… Et c’était sans doute la raison pour laquelle il n’avait pas hésité et t’avais immédiatement reconnue. Tu ne t’attendais pas à voir de la surprise sur un visage toujours inexpressif -tout du moins, c’était ce qu’il te restait de tes souvenirs de cette époque- mais maintenant tu comprenais bien mieux.
Il te restait à savoir qui lui avait fourni ta photo, ta localisation et ton implication dans le clan Yasuhisa. Après ça, et lui avoir plus ou moins réglé son compte -seul Katsuki pouvait décider de son sort- tu devrais faire un rapport à ton ami et malheureusement lui fournir certains détails que tu avais préféré éluder. Pas que tu voulais lui mentir. En général, tu pouvais affirmer que tu n’avais aucun secret pour ton Chef et ami, mais ça… Tu n’avais jamais pu lui dire à quel point ton mari pouvait te faire souffrir, lui dire que tu avais eu un enfant avec, et que cet enfant avait subit un destin bien injuste.

À ce souvenir, ta main se resserra sur le manche de ton arme et tu te forças à émettre comme une barrière entre l’homme aux cheveux longs et toi.

« Heureux de me revoir ? Tu as obtenu un certain sens de l’humour après toutes ces années. Tu pourras lui dire que si je dois rentrer… ça sera uniquement pour planter mon katana dans ce qui devrait être un cœur. »

Tuer Min était bien entendu prévu. Mais tu n’avais ni le temps, ni les moyens. Il n’était pas à l’article de la mort, la presse continuait à parler de lui, alors tu avais le temps d’élaborer un plan parfait de vengeance, après avoir servi Katsuki pour ses desseins.
Agacée de voir ton nom -ce nom que ta mère t’avait légué sur son lit de mort- salis par une bouche qui ne méritait absolument pas de le prononcer, tu soupiras pour expulser un peu de pression. Ne pas frapper. Ne pas trancher. Et donc… NE PAS DEGAINER.
Tu te tournas bien vite pour ne pas tourner le dos trop longtemps à ta connaissance, bien loin de lui faire confiance. Tu mourrais d’envie de lui demander lui ordonner de te dire pour quelle raison avait-il une photo de toi, une photo récente, sur lui. Messager de mauvais augures ? Pour elle ? Le clan ? Un espion qui venait de griller sa couverture (de manière on ne peut plus sereine, il fallait l’avouer) ou bien… Un assassin ?... Tu ne l’avais jamais imaginé ainsi, mais ça ne serait pas très surprenant, en réalité.

Beaucoup de pensées en tête, courroucée par ce silence venant de ton peut-être bourreau, tu te décidas encore une fois à ignorer cette piètre tentative de… Te mettre en confiance ?... Peut-être. Tout ce que tu comprenais à cette situation, c’est que pour l’avenir du clan, tu allais sans doute devoir te battre… Et sans dégainer. Pas que tu n’en avais pas envie, mais cette arme, tu la dénudais uniquement lorsque tu devais supprimer tes adversaires. Elle devenait comme une extension de ton être… Alors pour éviter tout incident, tu en avais décidé ainsi. Après tout, tu savais parfaitement te battre à mains nues. Tu étais désavantagée par ta taille, mais qu’importe, tu devais aussi le faire pour Kats.

« Très bien. Épargne-moi ce genre de banalité, tu n’es pas là pour ça. Je ne pense pas que tu te sois démené à me retrouver pour t’enquérir de ma santé ? Après… Bref. »

Oui, pas besoin de poser des mots sur la perte de Tiya, même après 8 ans, c’était encore douloureux d’en parler, et encore plus avec une personne de cette famille.

« Pour quelle raison, t’a-t-il demandé de me retrouver ? Qui t’as donné ma photo ? Je suis à… Deux doigts de m’emporter, répond !»

Le terme exact aurait été de dire que tu étais à un cheveu d’aller au moins enfoncer tes phalanges sur son visage. Et… Plusieurs fois.
D’un coup d’œil, tu t’assuras que vous étiez bien seul avant de t’approcher vers ton aîné. Il ne fallait pas que tu attendes sa réponse pour le mettre en difficulté. Il ne devait pas s’enfuir pour peut-être ramener des renforts… Ou pire, dire à Mr Li où tu te trouvais, et avec qui.




Halloween

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Mar 1 Déc - 22:42
Sarasvati Bala L.
"Les retrouvailles sont des phénomènes si complexes qu’on ne devrait les effectuer qu’après un long apprentissage ou bien tout simplement les interdire.
"
Le Test

   giphy.gif?cid=ecf05e47sxrrollpkjxdsknpmbqe9yh9iw0kkvb4u0wh3yp9&rid=giphy.gif Un véritable quiproquo était né entre ces deux personnes, l’une tentait d’être exceptionnellement amicale et l’autre qui était des plus amicales par le passé, était devenue une véritable lionne… Autant l’avouer, c’est à ce moment-là qu’il comprit à quel point les relations sociales étaient compliquées. Lorsqu’une personne devait en assassiner une autre, qu’importait la relation qu’ils avaient eu, c’était juste un meurtre … Simple, sans sentiment, sans barrière, un simple... meurtre. Alors que là, elle qui avait changé, qui était devenue tout autre ne pouvait imaginer que le dragon noir avait effectivement prit le temps de s’inquiéter de son état.

Enfin une chose était claire, elle ignorait le fait qu’il avait tourné le dos à cette famille il y a longtemps, elle ignorait qu’il avait sacrifié son honneur dans une nuit sombre , qu’il vivait désormais dans l’incertain. Son regard se fit glacial, véritablement glacial, lorsqu’elle insista encore sur son lien avec ce qu'il considérait comme un monstre.

- Ne me compare pas avec ce postier…

Son air est redevenu neutre à la suite, laissant un silence de plomb s’inscrire après qu’elle lui ait rappelé qu’elle allait s’emporter. Ryutaro la détailla du haut en bas sans dire un seul mot, le bruit de la nuit prit part avec le vent qui fouetta sa veste, son regard si particulier était braqué désormais dans les prunelles de celle qui tentait de l’interroger. Pensait-elle vraiment qu’il ne s’était jamais renseigné sur elle, ignorait-elle vraiment qui il était ? C'était triste si cela se révélait être vrai… Lui qui pourtant ne cachait pas sa nature avec le clan.

- La photo ?

Effectivement, il avait une cible, une grand-mère qui aurait la main mise sur un trafic de drogue et qui vendrait sans rien partager… C’était la dure loi du commerce, mais n’était-ce pas là l’occasion rêvée pour connaître les changements de Bala, qui semblait avoir énormément changé. De plus, elle n’avait aucune envie de se calmer, ses muscles, sa rage et sa colère… Rien n’y faisait… Il pouvait bien parler et s'expliquer, elle n’allait pas vraiment écouter. La meilleure solution qu’il connaissait, c’était la guerre. Sauf qu’ici il ne devra pas la tuer, il ne devra pas lui faire de mal, outre que ce qui serait nécessaire pour qu’elle se défoule.

En un sens, cette photo ressemblait à un but pour elle, le temps de réfléchir et elle s’approchait déjà. Il n’avait plus à se demander quoi faire, quoi répondre… Il fallait que la rage de la jeune femme sorte, il fallait qu’elle puisse décharger sa rancoeur. Un pincement au cœur le fit hésiter cependant, elle ne savait vraiment pas ce que Ryutaro était. Autant faire attention à ce qu’elle n’aille pas trop loin, le but n’était pas qu’elle ait des problèmes. Bala était maintenant à porté pour son katana, mais elle ignorait aussi qu’elle était aussi à porté de ce dernier. C’est donc en remettant une mèche de ses cheveux qui avait été chassée par le vent derrière lui, que le dragon vint à faire ce qu’il n’aurait jamais pensé faire… La tester.

- La photo vous intéresse donc… Effectivement, il y a un nom derrière cette photo. Le nom du commanditaire, ça sera bien pratique pour réclamer mon argent. Si… Tu veux ce nom, il faudra le mériter… Votre katana est joli, est-ce décoratif ou sert-il ? Si ce n’est pas que de la frime… Je vous donne…

Ryutaro attrapa sa montre à gousset en un mouvement souple, et la fit tourner autour de son bras par sa chaîne avant de l'ouvrir. C'était une montre à l'ancienne, mais résistante qui ne craignait pas les coups ou le moindre manque d'énergie.

- Six minutes pour me forcer à rester, ou à me prendre cette photo. Si vous y arrivez, mademoiselle, j’accepterais de répondre à toutes vos questions… J’espère que vous méritez votre place de conseillère…

La provocation ?... ça n’avait jamais été son fort, et Ryutaro improvisait au fur et à mesure de ses phrases. ça le surprenait de devoir user de ruse, alors qu'en général son surnom suffisait pour impressionner ses adversaires. Il voulait qu’elle s’énerve… C’est donc avec un air supérieur qu’il attrapa un de ses stylos dans sa veste comme seule arme de défense. « Je suis ta cible… » de disait-il intérieurement, il espérait cependant qu’elle se fatigue suffisamment pour mieux parler après… Qu’elle gagne ou non.

L’assassin se tenait droit, mettant une main dans son dos et pointa sa main libre vers elle, et lui fit signe d’approcher.

- Top.


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Sarasvati Bala L.
Sarasvati Bala L.
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Sarasvati Bala L.
Jeu 3 Déc - 14:44

D'agréables retrouvailles

Ft Ban Ryutaro





Tu n’avais pour ainsi dire, aucunement l’habitude de t’emporter et certainement pas à cette intensité-là. Les quelques rares fois où ça t’était arrivé, la situation était… Grave. Et c’était peu dire. Tu l’avais fait pour la toute première fois face à Min. Et ça t’avais coûté… Ou plutôt, ça avait coûté la vie à la personne qui restera la plus importante de toute ta vie. Puis quelques autres fois pendant ta survie en Thaïlande. En Birmanie. Et… Au Japon. La dernière fois remontait en réalité juste avant ta rencontre avec Kats.

Katsuki… Une légère prise de conscience te traversa lorsque tu te rendis compte d’à quel point tu pourrais lui faire honte à cet instant. Ce sentiment t’aura donné envie de pleurer si tu en étais encore capable… Mais loin de pouvoir te perdre ainsi dans tes sentiments les plus intimes, tu redressas intérieurement, toujours en colère mais bien plus calme qu’auparavant.
Voir Ryutaro s’outrer sur l’affiliation que tu faisais sur sa personne et celle de ton ex-mari piqua ta curiosité.

… étrange… Il y avait quelque chose qui t’échappait. Et c’était sans doute la raison pour laquelle il s’était présenté à ton clan sans se manifester et en te laissant la vie sauve. Tu allais également devoir découvrir doublement ce que cachait cet homme... Tu n’avais absolument pas le temps de demander à ton Chef ce qu’il en retournait.
Néanmoins, tu prenais note de cet agacement, afin de pouvoir, sans doute plus tard, titiller ton adversaire.
Le menton droit et la tête haute, tu n’étais ni impressionnée, ni craintive. Tu avais perdu cette faculté depuis ton incident et tu en tirais parti tout en sachant que tu en retirais très souvent des ennuis.

Silencieuse, réfléchie mais toujours terriblement haineuse, tes traits se décrispèrent et tu penchas légèrement ton visage en arrière, dévoilant inconsidérément ton cou. Puis tu inclinas ta tête sur le côté tout en analysant plus précisément cet être incompréhensible. Quoique… Tu émettais un doute sur son véritable but, mais ça ne t’empêchait absolument pas de vouloir au moins lui donner une petite correction.
Ah… Certes, tu n’avais pas surveillé et prit le temps de t’intéresser à toute l’administration du clan. Tu aurais pu le faire, par rapport à ton statut de Conseillère de l’Oyabun, mais n’étant toi-même pas à un poste administratif, tu n’avais pas trouvé nécessaire d’y prêter attention. La seule raison qui t’y aurait poussé répondait au nom de Yasuhisa, ni plus ni moins.

Agacée de tout le stratagème de provocation de ton ennemi, tu soufflas brusquement, avançant petit à petit vers lui, le katana encore en retrait.

« Tes espérances ne valent pas moins que de la boue Ryutaro. Je suis déçue… Tu as tant… besoin d’argent ? »

Lorsque tu étais plus jeune, et juste avant que ton accident n’arrive, il t’était arrivé de l’admirer et même de souhaiter ‘’échanger’’. Entre lui et ton mari, il y avait une certaine différence… Mais plus maintenant.
Aussi en colère contre lui que contre toi-même, tu balayas sa réponse en dégainant non pas ton katana, mais ton saya (fourreau).

« Je compte bien te prendre ces informations. S’il s’avère que mon passé est en cause, et que tu es traître pour le clan, sache que si je n’arrive pas à t’arrêter… Yasuhisa-sama s’en chargera très bien. »

Parce que, pour le bien de ses nombreux plans, de ses rêves plus que les tiens, rien ni personne ne devait être en mesure de se dresser sur le chemin du clan Yasuhisa.
Un peu déstabilisée par l’approche de ton adversaire et sa garde divisée par deux, tu n’eus aucun mal à y voir un appel, une sorte de… Piège un peu trop grossier. Même pour un peut-être homme de main de Min.
Ne voulant ni perdre l’avantage de la surprise, ni le temps que tu avais devant toi avant que Ryutaro ne tente la fuite, tu te lanças face à ton ennemi sans mettre dans tes attaques toute ton énergie, une haine toujours sourde et sombre, cette fois-ci ceinturée par ton esprit combatif et ta faculté de méditation. Attaquer avec ton saya actuel n'était pas une bonne idée, et tu le savais. Mais tu devais toi-même juger de l'homme que tu affrontais...

D’abord parce qu’il ne fallait pas être très malin pour tout donner sans connaître la force et la rapidité de son adversaire, et ensuite parce que tu ne devais pas trop… L’abîmer. Finalement, tu ne savais rien de lui, si ce n’était qu’il semblait fortement te sous-estimer. Mais ça, tu en avais l’habitude, et ce n’était pas ça qui pourrait t’énerver. Après tout tu étais une femme, et plutôt frêle en plus de ça. Même en 2030, un combattant avant tendance à plus facilement rabaisser une femme.

Ton ex-mari était peut-être le grand vainqueur de toute cette catégorie…


« ... मैं आप सभी से नफरत करता हूं। (main aap sabhee se napharat karata hoon = Je vous déteste tous) »







Halloween

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Sam 5 Déc - 12:40
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Bala & Ryutaro
Un Combat...
Te Revoir
Sortir son fourreau était un signe déjà de surprise, après cette provocation il pensait qu’elle se serait donnée vraiment à son maximum… Ryutaro a donc parfaitement raison de ne prendre que comme seule arme ce stylo, cela fera parfaitement l’affaire. Devrait-il lui se donner à son maximum lui aussi ? La réponse est non bien entendu, le risque de blessure est trop grand et il ne voudrait pas priver le leader du clan de sa précieuse amie… C’est en un soupire d’ennui que l’assassin vient à se concentrer sur son seul objectif, la fatiguer, au vu de son équipement elle devait sortir déjà d’un entrainement, tant mieux, elle était un peu échauffée, Bala ne risquait donc pas un claquage si par malheur il devenait plus… Violent.

- Allez-y princesse… Au lieu de clamer votre rage… Montrez-la-moi… Vous perdez de précieuses secondes.

Il n’attendit pas qu’elle attaque cette fois-ci, et préféra utiliser sa main cachée pour vernir en un mouvement de pincement projeter vers son visage une coquille de pistache qui était perdue dans sa poche avant de faire un pas en arrière pour esquiver la première réponse. Le jeune homme reste impassible, et regarde le moindre de ses mouvements, faisant sans problème des pas sur le côté, donnant une impression de flotter, on appel ça le shadow moving, ou la technique de taihenjutsu, A peine le pied pose le sol qu’il esquive le prochain coup de Bala qui semblait moins débutante que ça.

La posture de la jeune femme était analysée en long et en large, Ban savait qu’elle le testait aussi de ce fait, trop de pauses, trop d’attention et pas assez d’action. Elle ignore vraiment le fait qu’il est donc véritablement entrainé, profitant de ce temps d’arrêt pour la motiver, le dragon noir bloqua son « arme » a l’aide de son stylo, qu’il positionna perpendiculairement à ses doigts de sa main gauche, le bloquant donc entre son pouce et son auriculaire.

- Une minute… Vous valez mieux que ça… Ne soyez pas décevante comme l’ancienne famille.

D’un mouvement sec, Ryutaro fit mine de la poignarder au niveau du cœur en un mouvement rapide… Mais il n’avait rien en main, juste la pression de son doigt pour faire mine. Une fois qu’elle fut reculée il tira sur ses gants et resserra sa cravate, sur le sol les premiers flocons de neige commencent à tomber doucement… L’hiver arrive.

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