Derniers sujets
» Teyolia
Un peu de shopping ft Saito Miyuki Emptypar Invité Mar 30 Mar - 10:20

» Fermeture d'OTEC
Un peu de shopping ft Saito Miyuki Emptypar Yasuhisa Katsuki Mar 30 Mar - 9:36

» Votes de mars
Un peu de shopping ft Saito Miyuki Emptypar Tamafune Kikyo Sam 27 Mar - 19:20

» Vaincre sa timidité || PV Bala
Un peu de shopping ft Saito Miyuki Emptypar Sarasvati Bala L. Jeu 25 Mar - 7:28

» Rencontres hasardeuses forcées par le destin (PV Miyuki)
Un peu de shopping ft Saito Miyuki Emptypar Yasuhisa Katsuki Mar 16 Mar - 22:48

» Medical appointment (ft. Ohno Hideaki)
Un peu de shopping ft Saito Miyuki Emptypar Saito Miyuki Mar 16 Mar - 19:00

» MAJ du 26/02/2021
Un peu de shopping ft Saito Miyuki Emptypar Sarasvati Bala L. Dim 14 Mar - 18:56

» [SCARLETT] Livre 1. La naissance d'un Héros.
Un peu de shopping ft Saito Miyuki Emptypar Game Master Ven 12 Mar - 19:25

» Avatar à thème
Un peu de shopping ft Saito Miyuki Emptypar Ohno Hideaki Jeu 11 Mar - 16:08

Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon : la prochaine extension Pokémon sera EV6.5 Fable ...
Voir le deal


 :: Okutama :: Centre-Ville Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Un peu de shopping ft Saito Miyuki
Sarasvati Bala L.
Sarasvati Bala L.
Sarasvati Bala L.
✦ Khaalee ✦ Niveau 1
Date d'inscription : 13/11/2020
Messages : 353
Ft : Attila
Réputation : 326
Métiers/Etudes : Chat de garde de l'état ( membre du SAT, force spéciale de police)
Sarasvati Bala L.
Jeu 26 Nov - 9:35

Un peu de shopping.

Ft Saito Miyuki




« Il fait déjà un peu froid… Hn… Voyons voir à combien de degrés nous sommes sur le SCHA … 16 degrés… Brr… »

La journée était déjà bien entamée à Okutama, le soleil était haut dans un ciel sans nuage, malgré des températures relativement fraîches typique de cette contrée à cette période de l’année. C’était d’ailleurs pour cette raison que tu avais pris tout particulièrement soin de te couvrir aujourd’hui. Si le Japon était ta terre de cœur, tu n’avais jamais bien vécu un hiver au pays du soleil levant, et ce n’était pas faute d’essayer chaque année. Heureusement, tu pouvais compter sur d’épais manteaux chauds et réconfortants, parfois constitués de laine d’alpaga, de cachemire... Ou beaucoup d'activité physique, tout pour te tenir chaud en somme.
Ton manteau noir en velours côtelé actuellement porté avait beau t’arriver au-dessus de la chute des reins, tu ne ressentais quasiment aucune sensation désagréable de froid sur le haut de ton corps. Sans aucun doute que la doublure en laine y était sûrement pour quelque chose.

Et à bien y regarder, tu n’étais pas habillée normalement aujourd’hui. Tout du moins, pas en tant que Bala, jeune femme indienne. Tu… Arborais un uniforme de lycéen, masculin comprenant un pantalon noir, une chemise à manche longue blanche avec une cravate noire et une veste portant l’écusson d’un certain lycée. Après une courte nuit où tu avais très mal dormi, comme d’ordinaire depuis longtemps, tu avais décidé de partir en quête de bijoux, une séance shopping tout ce qu’il y avait de plus normal un jour de repos !

Pour te protéger du froid environnant, tu portais également un bonnet et des gants en laine de couleur lait écru, camouflant savamment ta nuque sensible aux basses températures et une partie de tes tatouages.
De ton regard rouge carmin (la couleur de tes pupilles dorées roux était altérée par ton SCHA), tu balayas les bâtiments du centre-ville devant toi. Oui, pour sortir, tu avais revêtu un quasi déguisement d’homme. Et n’importe qui autour de toi jurerait avoir affaire à un jeune lycéen étranger, ou un Hafu, très certainement un poil androgyne de par son adolescence (car ta 154 cm n’aidaient pas à se faire une idée de ton véritable âge). Bien entendu, le fait que tu camoufles ta poitrine avec une brassière de sport et la modulation de ta voix pour la faire apparaître un peu plus masculine aidait également.

Bien ancrée dans ton personnage du lycéen un peu branché, tu envoyas un message à un de tes collègues policiers pour l'avertir que tu ne tarderais pas à passer.
Souriant contre ta volonté de manière un peu tendre, tu effaças ton rictus, comme si tu craignais que quelqu’un se mette à te juger. En resserrant tes doigts recouverts de leurs gants sur tes achats, tu t’étiras puis enfonça tes écouteurs profondément dans tes oreilles avant de mettre l’un de tes morceaux préférés. Tout en chantonnant joliment, la tête dodelinant d’un côté puis de l’autre au rythme des instruments, tu t’avanças jusqu’à un coffee shop qui n’était certainement pas ton préféré, mais qui ferait l’affaire pour cette fois.

« La prochaine fois je me ferai une thermos de mon coffee shop préféré, tant pis pour moi~ »

Parler à haute voix t’arrivais de temps à autres, depuis que tu avais fuis sur ce bateau pour rejoindre la Thaïlande, il y a presque une dizaine d’années. Le passeur qui t’avait alors conduite là-bas ne parlait réellement qu’un vieux patois thaïlandais et quelques mots indiens pour faire vivre son commerce illégal.



Cette fuite… Tu ne pourrais jamais l’oublier, bien que le temps se soit écoulé naturellement. Tu étais terrorisée, brisée d’avoir perdu ta raison de vivre… Et pourtant si déterminée à te venger. Oh, l’argent que tu lui avais volé n’était sans doute pas ce qui avait dû faire enrager ton cher mari. Tu savais que le fait que tu lui désobéisses et disparaisses sans laisser de trace, alors qu’il te croyait suffisamment à ses pieds pour lui pardonner l’impardonnable, allait le rendre fou de rage et de frustration.

Utilisant ta capacité à reprendre ton sang froid par la méditation et des exercices de méditation, tu te coupas quelques instants du monde, adossée contre la vitrine de cette grande boutique qui avait éveillée ton intérêt. Finissant de te calmer, tu murmuras en indien quelques mots avant de replacer sur tes traits fins un masque d’insouciance que tu avais adopté depuis plusieurs années maintenant.

« Il paiera. Je le retrouverai, et je la retrouverai. Patience… »

Fin prête, tu passas le pas de la porte de la boutique afin d’aller commander ton mochaccino. Tu étais très difficile concernant tes mochas, il fallait toujours que l’équilibre entre le café et le chocolat nécessite un demi sucre. Ni plus ni moins… À ce jour, le seul capable d’un tel exploit était le propriétaire de ton cofee shop préféré et certains de ses baristas… Mais tu ne désespérais pas de tomber, par hasard, sur un mocha buvable.
Après quelques minutes d’attente, et après avoir commandé et donné ton nom d’une voix claire et totalement masculine, tu attendis quelques instants, assise dans un coin sur une chaise à l’assise haute, face à la vitrine, un écouteur enlevé pour pouvoir être appelée. Ainsi installée, tu pouvais t’adonner à l’une de tes activité favorites… L’espion- l’observation !... Tout à fait.

Les habitants de la belle Okutama passaient sans se retourner, certains rentraient dans le café à la recherche d’un peu de chaleur, d’autres attendaient visiblement les transports en commun… Le point commun avec toutes ces personnes si différentes, vieilles ou jeunes, c’était l’intérêt que tu leur suscitais. Un étranger assez petit, portant un uniforme japonais, aux allures plutôt androgynes de par son visage, et ses boucles d’oreilles. Oh bien sûr, tu n’étais pas la seule étrangère de la ville, mais pourtant, depuis ta première fois au Japon, tu avais remarqué que ta couleur de peau et tes yeux étaient toujours source de fascination. Mais tu le comprenais tout à fait, les européens se faisaient tout autant remarquer en Inde.

« Hm… ? »

Sortant de tes pensées, tu ignoras le sourire d’une jeune fille rougissante qui semblait trouver l’homme que tu te prétendais être, être tout à fait à son goût. Tu venais de voir un jeune homme passer en courant, pour se diriger tout droit vers la ruelle -et donc le cul-de-sac- amenant à l’arrière du café. Tu faisais sans doute partie des rares à l’avoir remarqué, après tout, les rues étaient bien vivantes et ce n’était pas la foule qui manquait. Mais ce qui t’avais marqué, c’était sa couleur de cheveux… Bicolore. Rouge et blanc. Et ses yeux… Bicolore aussi ? Vairons… Naturellement. Oh oui~ Et tu pouvais l'affirmer, tout simplement parce que tu pensais l'avoir reconnu.

Ce qui avait éveillé ton attention, ce fut le groupe de quatre personnes derrière lui qui semblait vouloir plus qu’une petite discussion avec lui et connaissant la réputation de l'individu, ça ne t'étonnais pas vraiment. Le double vitrage du coffee shop ne t’avais évidemment pas permis d’entendre quoi que ce soit, et le bruit de la foule au-dehors t’en aurais de toute façon empêchée… Mais tu étais un petit peu arrivé à lire sur les lèvres. Quelques mots qui décrivaient toute la précipitation de l’instant. Et son nom. Oh oh... Plus ça allait, et plus tu devenais persuadée de son identité.

Quelques secondes après, ils semblèrent avoir retrouvé la trace du jeune homme et ils prirent également la direction de cette fameuse ruelle. Ce côté-ci étant caché par des murs, tu te décidas à te mêler de ce qui ne te regardais pas. Comme d’habitude. Souplement, tu te levas, et au même moment…

«  Sar… Euh… Tu penses que ça se lit comme ça ?... Saras… Sarasuvati-san ? Votre mochaccino est prêt ! »

… Ton mocha. Après tout, tu étais rentrée parce que tu avais besoin de chaleur, et d’un peu de sucre~ Et puis le spectacle auquel tu allais sans doute assister pouvait bien attendre quelques instants, non ?
Toujours dans ton personnage, tu te déplaças jusqu’au comptoir, et sorti ta carte bancaire. La jeune caissière rougit jusqu’à la racine de ses cheveux, et baissa le regard pour éviter de croiser le tien. D’humeur taquine, tu payas tranquillement, et au moment de prendre ton bien, tu caressas discrètement l’un des doigts de la jeune fille. Sentant cela, elle sursauta évidemment, et te regarda avec de grands yeux. Tu lui fis un clin d’œil ainsi que l’un de tes sourires apparemment irrésistibles avant de te détourner d’elle.

« Je vous remercie mademoiselle~ J’espère que l’on se reverra un jour… »

Tu ne comptais pas la revoir, mais qu’importe ? Tu lui avais vendu du rêve pour quelques jours, et le tout gratuitement ! Tu laissas tomber ton demi sucre en te dirigeant vers la sortie tranquillement, sans te presser. Tout en passant les portes automatiques du coffee shop, tu portas le gobelet à tes lèvres avant de grimacer.

« Ahh… Tellement mauvais… »


À écouter pour la suite:


Mais au moins, tu avais moins froid. Bon. Ton petit spectacle avait dû commencer depuis le temps ! Toute souriante et impatiente, tu remis en place ton écouteur, et indiqua à ton SCHA de baisser le son, juste assez pour entendre les conversations environnantes. Tout en buvant ton mochaccino immonde, tu pris le chemin qu’avaient emprunté un peu plus tôt le joyeux petit groupe. Arrivée à l’entrée de cette ruelle drastiquement plus… Vide qu’à l’extérieur, tu t’avanças avant d’apercevoir une drôle de scène. Ce garçon bicolore semblait bien intéressant… Mais allais-tu l’aider pour autant ?... Hm… C'est que... L'inconnu n'en était plus un, c'était maintenant une certitude.

L’attention dirigée essentiellement vers toi, tu continuas à t’avancer tout en chantonnant tranquillement, ignorant les interpellations des jeunes hommes autour de l’inconnu pas si inconnu. Bien entendu, ils te prenaient pour un homme, et de ce fait… Tu esquivas deux attaques hargneuses. Ils ne semblaient pas vouloir de toi dans cette ruelle...
Un peu déçue par leur visible stupidité, tu penchas ton visage sur le côté et observa quelques secondes le beau jeune homme. Enfin le bicolore. C'est qu'il s'agissait tout de même du fils du chef Saito, il t'avait montré sa photo au cours d'une discussion, un jour.

Encore une esquive. Tu soupiras brusquement avant de jeter ton café brûlant au visage de l’un de tes agresseurs et de te mettre en position de combat, version muay thai. Tête rentrée penchée en avant, menton rentré dans la ligne des épaules, épaules remontées, avant-bras en protection devant ton buste, coudes proches du buste, mains à hauteur de ton visage, l’une de tes paumes dirigées vers tes adversaires, et l’autre refermée en poing presque contre ta joue. Ta position ne s’arrêtait pas là, ton talon ne touchait pas le sol), ton pied avant dirigé vers le groupe, tandis que le pied arrière, lui, était plutôt tourné vers l’extérieur, à un angle avoisinant les 45°et tes jambes, fléchies légèrement aux genoux alternaient, l’une après l’autre, au rythme des instruments qui se jouaient maintenant dans tes oreilles. Les cris de douleur de l’assaillant au visage brûlé ne te déstabilisaient en rien, au contraire, l’ambiance était là. Ton sourire condescendant sur tes lèvres, tu ouvris ta garde pour provoquer l’un de tes adversaires, et entamer le bal~

« ça tombe bien… Je n’ai pas encore pu m’entraîner aujourd’hui. Alors à qui le tour ? »


Halloween

Revenir en haut Aller en bas
Saito Miyuki
Saito Miyuki
Saito Miyuki
✦ Hope ✦ Niveau 2
Date d'inscription : 07/11/2020
Messages : 99
Ft : Todoroki Shoto - My Hero Academia
Réputation : 94
Métiers/Etudes : Actuellement, Miyuki est étudiant dans une Université d’Éducation . Miyuki a tendance à chercher des petits boulots pour les étudiants, y cherchant de l'indépendance.
Saito Miyuki
Dim 29 Nov - 20:14

Feat Sarasvati Bala L.

un peu de shopping

Un peu de shopping ft Saito Miyuki Sclg

Ah doux ciel. Beau soleil, lui qui était si haut, si visible. Pas un nuage pour lui nuire. Le vent était frais malgré tout. Après tout, c’était normal au vu de la saison. Mais était-ce vraiment désagréable ? Nullement. Toi, tu appréciais cette température. Il faisait un peu froid lorsque le vent soufflait. Mais, une fois bien habillé, cela n’était plus un problème. Toi, tu as toujours vécu à Okutama. Tu t’es habitué à ce genre de temps. En tout cas, cela te donnait grandement l’envie de sortir. Tu n’étais pas du genre casanier. Tu appréciais prendre l’air. Tu savais pourtant que ce n’était pas une très bonne idée de sortir en ville. Il suffirait que tu les croises pour que ta journée soit ruinée… M’enfin bon. Tu ne comptais pas rester là à rien faire. Une petite balade… Pourquoi pas faire quelques magasins aussi. Après tout, il faudrait vraiment que tu sois malchanceux pour tomber sur eux…. Tu enfiles donc ta veste et tes baskets. Les cheveux remis en ordre. Vérifiant si tu n’oubliais rien. Tu étais prêt à partir pourtant. C’est la voix de ta mère qui retentit alors que tu allais sortir :

« Où vas-tu Miyuki ? Tu n’as aucun travail à faire ? Les études passent avant tout. »

Tu n’avais pas vraiment envie de te prendre la tête. Tu en avais marre qu’elle soit toujours dans ton dos pour des choses aussi futiles. Quand cessera-t-elle de se répéter ? Jeune rebelle. Tu te retournes après un soupir :

« Non, j’ai fini mes devoirs. Au pire, laisse-moi tranquille ! Arrête de répéter tout le temps la même chose, c’est fatiguant. Je vais juste en ville me balader et faire deux-trois achats. »

« Miyuki, veille à me parler sur un autre ton. Enfin… Fais bien attention en ville et n’achète rien qui soit inutile comme tes jeux-vidéos ou autre futilité. »

« Je vais me retenir pour toi tiens ! »

Sous ce ton ironique et agacé, tu décides de ne pas t’attarder ici. Te voilà enfin sorti de chez-toi sans une mère sous le dos. Ah quel agréable air frais. Tes pas sont rythmés par les foules. Par tes désirs. Regardant tel ou tel magasin. Cependant, quelqu’un cite ton nom. Tu reconnais très bien cette voix. Pas très loin de toi. Un soupir qui s’échappe de tes lèvres. Tu ne pouvais pas juste être tranquille ? Ton regard se pose vers ces notes désagréables. Et tu les vois. Ah… Pourquoi tu étais si malchanceux ? Les voilà. Eux. Mais qui étaient-ils ? Des étudiants. Tu t’étais battu avec l’un d’entre eux. Un échange de poings véritable. Qui n’avait durer quelques minutes, mais qui ne manquait pas d’intensité. Tu avais d’ailleurs encore quelques bleus. Mais ce fut ton adversaire qui avait prit tarif. Bien plus que toi. Sans doute, cherchait-il à se venger. Il avait raconté ça à tous ces potes. Et voilà qu’ils voulaient ta peau. Bref. Des idiots à tes yeux. Tu étais dans le pétrin. Regrettais-tu cette baston ? Non. Tu t’étais battu pour protéger cet élève qui se faisait emmerder. Ce pauvre gars qui se faisait humilier. Ridiculiser. Tu avais essayé d’abord de le raisonner par la parole. Son mauvais caractère avait décidé que des coups seraient la parole ultime.

Il avait perdu. Pourquoi s’acharner ainsi ?

Leur sourire, leur regard. Quelques moqueries, quelques insultes. Tu avais conscience que tu n’étais pas dans une bonne position. Seul à plusieurs pourquoi pas, mais… C’était un peu risqué. Lorsqu’ils ont commencé à s’approcher de toi tout en te criant de venir les voir. Tu préféras… Courir. Tout simplement. Avec tes quatre poursuivants derrière. Tu étais arrivé à cette ruelle. Un peu essoufflé. Tout autant qu’eux. Voir moins qu’eux… Mais… Te voilà pris au piège. Tu te retournes vers eux. Ton visage restait de marbre. Tu gardais ton air sérieux. Un air impassible. Un calme toujours présent. Peut-être ton attitude les énervait encore plus. Qu’importe, ils semblaient prêts à se battre :

« Vous ne voulez pas me laisser tranquille ? »

Visiblement non. Ils n’en avaient que faire de tes mots. Tu avais vraiment du mal avec ce genre de personne irréfléchies. S’ils se cherchent une place dans la société, ils peuvent très bien le faire autrement. Sans violence. Sans chercher à rabaisser les autres. La surprise se lit sur ton visage lorsque tu vois un… Lycéen ? Qui était cet inconnu ? Tu ne savais pas. Mais tes assaillants n’avaient pas perdu de temps pour l’agresser. Sans succès. L’un se prend un café chaud en plein visage. Sous ces cris voilà que le nouveau venu… Sourit… Tu allais finir par avoir mal à la tête avec tout ça…. Enfin. Tu avais un allié et tu ne comptais pas le laisser seul dans cette bagarre stupide :

« J’aurais préféré que les choses finissent autrement, mais bon... »

Deux mecs s’étaient rué vers le petit inconnu. Sans doute sous l’impulsion en voyant leur camarade souffrant. Quelle souffrance… Tu connaissais cette douleur au visage. Ce n’était nullement du maquillage. Ton cœur, ton âme, étaient marqués par ce souvenir désagréable… Enfin, ce n’était pas le moment. Tu profites de ce désordre pour asséner un coup-de-poing à l’un deux. En plein dans le ventre. Tu n’avais jamais fait de sport de combat à mains nues. Alors, tu jouais tout à l’instinct. En un contre un, tu avais toutes tes chances. Tu en avais conscience. Et tu ne souhaitais pas perdre ton temps avec lui. Ton « partenaire » aurait peut-être besoin d’aide. Tu poses ton regard dans leur direction pour savoir de quoi, il en tourne.
Revenir en haut Aller en bas
Sarasvati Bala L.
Sarasvati Bala L.
Sarasvati Bala L.
✦ Khaalee ✦ Niveau 1
Date d'inscription : 13/11/2020
Messages : 353
Ft : Attila
Réputation : 326
Métiers/Etudes : Chat de garde de l'état ( membre du SAT, force spéciale de police)
Sarasvati Bala L.
Mar 1 Déc - 20:31

Un peu de shopping.

Ft Saito Miyuki




Loin de pouvoir réellement te concentrer sur ce que disait ton jeune partenaire de quelques instants. Tu en occupais deux et en avait mis un autre hors d’état de nuire. Il semblait s’en être prit dans les yeux… ? Ah, c’était les risques qu’une personne -homme ou femme- encourrait à se dresser en travers de ton chemin. Cette souffrance ne t’extasiait pas vraiment… Mais elle ne te mettait pas non plus mal à l’aise. C’était un peu comme si tu avais marché sur un papier un peu salissant. C’était embêtant, mais pas non plus traumatisant.
L’homme blessé à genoux mis à part, ses deux collègues t’injurièrent de tous les noms, en passant par les adjectifs peu flatteurs et sexistes. Ils pensaient avoir affaire à un lycéen un peu efféminé, et pas à une véritable femme membre du SAT, et donc des forces spéciales de police d’Okutama.

Pauvres petits. Loin d’être effrayée, tu laissas ta garde encore ouverte quelques instants avant de la reprendre, et d’asséner un premier coup de pied latéral dans les côtes de ton premier assaillant. Le coup était puissant, mais pas parfaitement exécuté, car tu dû presque immédiatement esquiver la tentative du second qui avait vainement essayé de t’attraper pour permettre au premier, sans aucun doute, de te rouer de coups. Technique classique venant de personnes pas réellement formées au combat. Toujours en garde, tu te permis de t’approcher en esquivant et en parant pour percuter de plein fouet le second d’un coup de coude dans la tempe. Et tu enchaînas en utilisant peu de souffle, donnant coups de pied et coups de genoux à une vitesse plutôt impressionnante. D’un bref coup d’œil, tu aperçu le brûlé tenter de se relever vers toi…

Alors c’est sans hésitation que tu t’approchas bien assez pour lui décocher un coup brutal en pleine mâchoire pour un peu plus le sonner. Évidemment, l’un des deux autres en profitèrent pour t’attraper, un bras autour de ta poitrine et l’autre coincé contre ton visage. Enfin… Il desserra presque immédiatement sa prise en sentant visiblement quelque chose de pas normal contre son bras. Dans son regard, tu vis qu’il avait comprit -pas si bête le gamin- alors pour couper court à ce qui pourrait griller ton identité auprès du bicolore, tu lui envoyas un brusque coup de tête en plein menton avant de donner un coup de pied dans les objets de famille de ton autre assaillant pour le tenir à distance. Ce n’est qu’ensuite que tu pu donner un puissant coup de coude dans l’estomac de celui se trouvant dans ton dos, pour ensuite lui asséner trois ou quatre violents coups de poing. Son visage se trouvant déjà amoché, tu lui marchas en plus dessus pour esquiver… Un coup de… ? De batte de baseball ? Tu ne l’avais pas remarqué en arrivant… Mais ce n’était pas vraiment un problème.

« C’est drôle, tu le tiens un peu comme un débutant qui tiendrait son katana pour la première fois… »

Essoufflé, l’homme maintenant armé observa son allié brûlé, et son autre ami légèrement dans les vapes. Lui-même était amoché, il se demandait d’ailleurs s’il ne venait pas de perdre tout moyen de procréer tant la douleur était immense.
Loin de toutes ses pensées, tu pris la peine d’élever la voix tout en penchant ton visage sur le côté, prête à esquiver.

« Je vous laisse une chance de partir en un seul morceau sans plus violenter... mon ...ami bicolore~ Si vous insistez, je ne vous garantis pas de ne pas vous imposer d’autres séquelles… »



Halloween

Revenir en haut Aller en bas
Saito Miyuki
Saito Miyuki
Saito Miyuki
✦ Hope ✦ Niveau 2
Date d'inscription : 07/11/2020
Messages : 99
Ft : Todoroki Shoto - My Hero Academia
Réputation : 94
Métiers/Etudes : Actuellement, Miyuki est étudiant dans une Université d’Éducation . Miyuki a tendance à chercher des petits boulots pour les étudiants, y cherchant de l'indépendance.
Saito Miyuki
Dim 20 Déc - 17:58

Feat Sarasvati Bala L.

un peu de shopping

Un peu de shopping ft Saito Miyuki Sclg

Les injures sont des tâches qu’ils jettent sur ton nouvel allié. C’est la simplicité de leur stupidité. Comme s’ils ne pouvaient faire rien d’autre que d’insulter. Oh, tu comprenais leur colère. Qui serait heureux de voir un camarade se faire blesser aussi sévèrement. Ressentir cette douleur atroce. N’importe qui ayant un cœur serait énervé. Pourtant, ils l’avaient cherché un peu. Et leurs injures étaient d’un niveau bien bas. Tu n’aimais pas celles-ci. Malgré la rage qu’ils pouvaient avoir. Le sexisme ou autre. C’était déplorable. Enfin, tu ne t’en étais pas trop préoccupé. Trop concentré sur ton adversaire. Heureusement que tu étais naturellement un sportif et que, vous deux, ne faisiez que suivre votre instinct. Donc oui, dans ce un contre un, tu avais gagné. Cela ne t’étonnait pas vraiment, mais bon. Tu t’inquiétais pour l’inconnu qui t’avait aidé. Ton regard se posant sur lui et ses assaillants. Et… Tu n’avais pas trop à t’en faire pour lui, semblerait-il….

Ton partenaire du moment semblait s’y connaître en combat. Contrairement aux autres, on sentait qu’il était plus à l’aise. Mieux formé. Ses coups n’étaient pas inutiles. Pensés et bien exécutés. Limite, tu avais mal pour eux… Pourtant, la pitié ne comptait pas se glisser pour des idiots qui aiment s’en prendre aux plus faibles. Qui aiment donner des coups pour leur fierté et se prétendre fort. Qui sont si lâches au point de venir à plusieurs pour régler le compte d’une personne. Tu pourrais en être flatté. Mais tu ne l’étais pas. Néanmoins, peu de temps après que tu avais jeté un coup d’œil vers eux… Qu’est-ce que tu vois ? L’étranger se faire attraper, tu t’apprêtais à aller l’aider. Cependant, cela semblait bien inutile. Un bon coup dans les bijoux de famille. Tu te disais qu’ils allaient peut-être enfin en finir ? Pourtant, la menace augmenta d’un cran lorsque l’un des idiots montra sa batte de baseball.

Sérieusement ?

Tu ne comptais pas rester là à rien faire. Mais sa voix s’élève. Le ton plus fort. Son ami bicolore… Bon… Cela ne t’étonnait pas vraiment qu’on te surnomme ainsi, mais tout de même… Enfin, qu’importe, tu profites qu’ils se soient concentrés sur lui. Tu surviens par-derrière celui qui est armé. Ton bras entoure son cou. Une étreinte désagréable pour lui. D’un coup sec, tu lui offres un bon coup de coude dans la côte. Entre la surprise et la douleur, il relâche un peu sa poigne sur la batte. Tu en profites pour lui dérober. Tu le relâches et recules. L’arme en ta possession désormais. Tu pointes leur camarade que tu avais battu :

« Vous êtes désarmés et amochés. Plutôt que de continuer à faire les idiots rentrez chez vous et prenez soin de vos potes. »

Ton ton était neutre. Ton regard glacial. Contraste avec cette marque sur ton visage. Harmonie avec tes iris aux couleurs froides :

« Si vous voulez continuer, allez-y. Mais c’est vous qui êtes en position de faiblesse. Je voudrais quand même évité que mon ami vous envoie tous à l’hôpital. »

Après tout, ça risquerait de remonter jusqu’à ton père cette histoire… Tu ne le voudrais pas. Te prendre encore la tête avec lui pour ça ? Non merci. Tu n’en avais clairement pas le désir. Leurs regards se tournent vers le lycéen étranger. Ils comprenaient qu’ils ne risquaient pas de gagner avec lui dans les parages. Ah ! Ca devait les faire bien chier qu’il se soit mêlé de tout ça. S’il n’était pas venu, tu aurais était dans un sacré pétrin. Tu jettes la batte au sol. Eux après quelques insultes. Quelques phrases faciles. Vengeance ou autre stupidité. Ils partent enfin. Tu soupires de soulagement. Tes yeux se posent sur ton sauveur. Tu t’inclines légèrement, forme de politesse et de respect pour le remercier :

« Merci de m’avoir aidé. »

De simples mots. Une courte phrase. Une voix neutre. Un visage de marbre. Mais une sincérité présente.
Revenir en haut Aller en bas
Sarasvati Bala L.
Sarasvati Bala L.
Sarasvati Bala L.
✦ Khaalee ✦ Niveau 1
Date d'inscription : 13/11/2020
Messages : 353
Ft : Attila
Réputation : 326
Métiers/Etudes : Chat de garde de l'état ( membre du SAT, force spéciale de police)
Sarasvati Bala L.
Lun 21 Déc - 17:18

Un peu de shopping.

Ft Saito Miyuki





« Ahh... Déjà ? Sérieusement... »

Mais qu’est-ce que tu croyais ? Même si tu avais pu ressentir de bref instants l’adrénaline du combat, ces jeunes hommes n’étaient pas de réels combattants. Ils ne pouvaient donc pas se mesurer à toi… Et à Miyuki. Tu n’étais pas sans savoir que son père avait veillé à ce qu’il sache se défendre. D’ailleurs, tu étais intervenue tout en sachant que même s’il allait peut-être s’en tirer avec… Quelques bobos ? Eh bien, il aurait pu s’en tirer.

… Peut-être. Hm, toujours est-il que tu fus quelques peu déçue de voir tes précédents adversaires vous cracher des insultes tout en se retirant avec difficulté (tu avais peut-être exagéré et cassé quelques dents). Abandonnant ta posture de défense, tu eus tout le loisir d’observer tes gants tâchés de sang au niveau du dos de tes mains. Argh… Du cachemire à 5 fils !... Quel gâchis… Tu n’avais plus qu’à contacter avec ton SCHA lens l’un de tes domestiques robots pour l’avertir qu’il lui faudrait s’occuper de tes gants. Hn…

« C’est fait…»

Quelle guigne… Toi qui voulais aider !... Haha… Non pas vraiment. Si M. Saito avait entendu tes pensées, tu aurais peut-être eu quelques soucis… Mais si tu t’étais immiscée dans cette petite bagarre de rue, c’était plutôt par curiosité. Qu’avait bien pu faire le benjamin Saito pour ainsi se retrouver dans un passage à tabac avec au minimum une arme ?
Te rendant compte que tu avais légèrement ignoré le jeune bicolore, tu te redressas, puis dirigea ton regard carmin sur sa personne un peu inclinée. Oh… Tu te sentirais presque flattée ! Il n’était pas si impoli… Même si tu pouvais te poser la question de la sincérité en regardant son visage fermé. Hm… Son regard était encore tout autre, plus expressif. Les yeux étaient une belle fenêtre sur son âme.

« Hmm, de rien ! ça m’aura au moins permis de ne pas être obligée de finir cet horrible mochaccino ! »

Tu fis une petite grimace puérile que tu remplaça bien vite par un sourire mi- boudeur, mi-joueur.

« Mes pauvres gants en auront pris pour leur grade… Enfin… J’aurai quand même pu m’échauffer. Et… Toi ? Rien de cassé ?»

Si tu avais porté ton uniforme, tu l’aurais bien évidemment vouvoyé, mais aujourd’hui tu étais dans la peau d’un jeune homme, lycéen, possiblement au même âge que Miyuki.
Tout en parlant, tu retiras tes gants pour les ranger dans ton sac, dévoilant tes doigts nus et vernis de noir. Cette couleur te suivait depuis… Une éternité.
Alors que le jeune allait te répondre, tu t’égaras à penser tout ce que ton père t’avait expliqué à son sujet. Il ne t’en avait pas tant dit, mais son portrait n’avait pas été… Très élogieux. Loin de là.

Pourtant, le garçon avait l’air plutôt calme. Quoique… Il fallait quand même noter cette couleur de cheveux… Unique, signe que son désir de rébellion était encore bien présent. Ahh… L’adolescence. Tu n’avais pas vu la tienne filer. À vrai dire, tu n’en avais sans doute pas eu. Entre ta maternité avortée et c’était tristement le mot, ton entrée dans l’armée, puis dans la police… À la rigueur tu pouvais plutôt parler de crise de la vingtaine… ? Il fallait avouer que parfois comme ce que tu venais de faire à l’instant tu te mettais à suivre aveuglément ton instinct et à faire des choses qui pouvaient se révéler dangereuses…

Même pas essoufflée par l’altercation qui venait d’avoir lieu, tu replaças correctement ton bonnet et le col de ton manteau.

« 2トーンさん (Two- Tōn san= bicolore en japonais avec le suffixe de politesse) qu’est-ce que tu dirais de m’accompagner boire un café ? Parce qu’à rester ici, je pense que je vais finir par geler… Et ! Tu me dois un café n’est-ce pas ? Hm, rien n’est gratuit en ce bas-monde~ Héhé ~ »

Fière de toi, les mains dans les poches, tu t’écartas de lui en entendant un petit ‘’bip bip’’ que tu connaissais assez bien : Un robot policier venait de pénétrer dans l’impasse. Aussi mignon qu’il n’était inefficace… Malheureusement. L’idée en soit été ingénieuse, mais tu trouvais que le jugement de ces robots n’était pas encore suffisamment… Affiné. Ah, il y avait des mises à jour assez régulièrement, mais en attendant, bien que ces robots étaient relativement efficaces pour de très petits délits, il y avait encore beaucoup de travail à faire derrière. Et au niveau sécurité également. Il n’était pas impossible que quelques groupuscules tentent d’hacker le système de sécurité des serveurs des robots policiers…

Habituée à ces petits êtres tout de même ‘’so cute’’ , tu fis un signe de tête en te tournant pour saluer le robot qui vous demanda à tous deux poliment si tout allait bien tout en ramassant la batte de baseball.

« Euh… Je n’ai rien de cassé merci ! Et je pense pouvoir dire que Two- Tōn san non plus… ? »

Tout en prenant la parole pour le jeune homme, tu penchas ton visage sur le côté, réellement curieuse. Comment allait-il réagir face à une figure d’autorité ? Elle n’était pas humaine, mais le robot restait tout de même un membre de la police de Okutama…
Te souvenant d’un détail, et ignorant maintenant totalement le robot, tu fis une moue faussement désolée en joignant tes mains devant ton visage.

« Gomen nasaii ! J’ai l’habitude de donner des surnoms sans réfléchir… ça ne te gêne pas ? Hm, sinon tu peux toujours me donner ton nom ? »

F.A.U.X ! Mais qui t’en voudrait pour ce minuscule mensonge ? Ce surnom, tu l’employais déjà pour mentalement depuis que tu avais vu la photo du jeune homme. Et il était hautement probable que tu allais continuer d’employer ce terme, même après que Miyuki se soit présenté.

… Quoique.

Tu aimais quand même beaucoup Yukiki. À voir.

Le robot policier, quant à lui, sembla contacter un robot nettoyeur non loin pour le sommer de venir nettoyer le détritus se trouvant à terre.




Halloween

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Sauter vers: