Histoire ; Le brouillard dans la nuit.
Kyoto, capitale de la culture, ville de tradition, et lieu de naissance de Kikyo Tamafune, une ville agréable où elle  a passé ses 8 premières années de vie. C’est le lieu qu’elle chérit plus que tout et où elle va en visite fréquemment.
Une mère qu’elle ne connaît pas, qui a fui sa famille par honte d’avoir eu un enfant trop jeune mais à l’opposé, un père aimant bien que l’air sévère.
Elle n’a jamais eu à déplorer le fait de ne pas avoir de mère, son père lui ayant tout apprit, l’ayant bien élevée. Dès son plus jeune âge elle  avait dejà du caractère et aimait le côté très traditionnel que lui montrait sa famille.

C’est à ses 8 ans que Kikyo et son paternel durent partir pour Tokyo, en effet monsieur Tamafune avait envie d’ouvrir un bar dans la capitale du Japon. Il voulait changer de voie, estimant avoir dépensé sa vie dans les arts traditionnels et pouvant se permettre de faire autre chose maintenant que sa fille grandissait. Laissant leur maison derrière eux et quittant tout ce qu’ils connaissaient leur installation se déroula sans encombre. Bien que Kikyo était quelque peu dépaysée dans une ville déjà très ancrée dans la technologie, c’était une enfant qui s’adaptait vite.
C’est à ce moment que son père engagea un réel professeur pour qu’elle apprenne le Nihon-Buyo et d’autres danses en plus de l’enseignement qu’il lui offrait déjà lui-même. Deux arts qui ont captivé la jeune demoiselle très rapidement.

Quelques années plus tard, Kikyo avait maintenant 16 ans, elle avait grandi, était devenue plus mature qu’une partie des étudiants de son âge. C’est à ce moment que son père décida de l’emmener pour la première fois au bar avec lui pour qu’elle apprenne. Qu’elle sache tenir des comptes, servir au bar, gérer l’établissement et les clients problématiques.
Les premiers temps furent une catastrophe et la jeune femme cassa un nombre incalculable de verres et autres objets. Mais plus les mois passaient plus elle s’adaptait, gagnant en caractère et en charisme.

Ayant toujours été solitaire en classe, effrayant les autres enfants par ses envies de combat et sa tendance à attirer les problèmes volontairement, mais aussi à cause du fait qu’elle ne portait que des kimonos, ignorant les uniformes qui étaient imposés. Son père avait fait en sorte qu’elle puisse garder ses Kimonos. En effet l’homme était connu pour être un artiste reconnu dans le domaine des danses traditionnelles à travers le japon.
Ayant à plusieurs reprises giflé des camarades de cours pour des regards de travers ou des remarques désobligeantes elle était donc mise de côté et même si ça lui pesait plus, n’avoir personne pour l’accompagner aux festivals devenait ennuyant.
Le bar était donc le meilleur remède à sa solitude, toujours des gens pour raconter des aventures surréalistes ou rire avec elle sans se soucier de qui elle était ou de son comportement.


Puis l’année 2020 arriva, son virus mortel et l’ennui qui l’accompagnait rongeant petit à petit Kikyo, la pauvre ne pouvait plus s’entraîner qu’avec son père, ne pouvait plus sympathiser avec les clients.
Les examens furent complexes, ayant du mal à étudier et à se concentrer elle passa tout juste. Ensuite la reprise l’année suivante comme si rien ne s'était passé lui était encore plus difficile.

Elle vint à bout du lycée après 3 années compliquées, ne suivant que peu les actualités en parallèle, elle n’était pas très renseignée sur ce qu’il se passait en dehors du lycée et de son domicile et passa donc à côté de bien des nouvelles sur Okutama.
Ce n’est qu’en 2023 qu’elle commença à réellement y faire attention, quand elle s’installa dans le petit appartement que lui payait son père non loin de leur maison. Elle avait décidé d’arrêter les études avec accord de son paternel et se concentra pleinement sur les arts et sur le bar où elle travaillait maintenant à plein temps. Elle qui n’apprenait pas grand chose sur la technologie était ravie d’en découvrir plus avec les clients. Ils lui racontaient comment fonctionnaient leurs robots domestiques et le reste des avancées qui se faisaient accessibles au public.
Kikyo se mit à beaucoup suivre les avancées qui lui plaisaient, surtout le fait que tout puisse fonctionner à l’énergie solaire. C’était un pas en avant vers la tranquillité de leur pays malgré les changements que ça pouvait amener.

Trois ans plus tard son père lui fit le cadeau de toute une vie, il lui offrit le bar expliquant à Kikyo qu’il était temps pour lui de se reposer et de repartir à Kyoto. Elle avait maintenant toutes les cartes en main pour vivre la vie qui lui était destinée. Elle commença, avec les fonds offerts par son père, par redécorer tout le bar, ravivant les couleurs, retravaillant la décoration mais gardant l’esprit traditionnel qu’avait installé son père et qui la réconfortait.
Elle avait enlevé tout ce qui était écrans et technologies du bar, préférant tout faire elle-même avec ses employés, c’était un lieu de détente, elle désirait que les gens s’écartent de leurs vies le temps de s’amuser et de boire, et pour ça il fallait qu’ils se déconnectent un peu.  Mais il arrivait régulièrement qu’elle écoute ses clients parler du dernier jeu à la mode, ou des derniers robots révolutionnaires. N’ayant jamais approché une console de sa vie, elle nota dans un coin de son esprit qu’il  faudrait y prêter attention un jour.


En 2029, intéressée par les promesses d’Okutama, Kikyo décida d’y emménager, elle désirait une vie plus confortable que son ancien appartement dans Tokyo, même si cela signifiait faire un peu de route pour gagner son bar chaque jour. Elle avait fini par adopter le SCHA, le concept lui étant très utile pour faire les comptes du bar et se tenir au courant des nouvelles chaque jour, prenant pour compte que depuis trois ans elle faisait en sorte de se renseigner plus.
La jeune femme porte le système grâce à des lentilles de couleur violine. Elle reste par contre tout autant adepte des traditions, vivant en Kimono et n’arrêtant pas de s’entraîner et s’améliorer chaque jour. S’estimant même assez douée pour des fois faire des représentations de danse à l’éventail sur l’espace scénique du bar.
Puis elle entendit parler du jeu qui faisait sensation ces derniers temps, tant de ses clients parlaient de la bêta très select qui allait avoir lieu. Oreille attentive qu’elle était, elle se dit que ce serait l’occasion de s’introduire aux jeux vidéos, sur un jeu nouveau, avec des personnes qui ne connaissent pas plus qu’elle l’univers impliqué.